-Vespasiennes : absence de la wilaya Il n'est guère aisé de trouver des toilettes publiques ouvertes dans le centre de la capitale. A part celles du tunnel des facultés, dans d'autres rues il est impossible de trouver une vespasienne. Des toilettes publiques avaient été fermées à la rue Larbi Ben M'hidi après le lancement du projet du métro. Le programme d'installation dans quelques rues de la capitale de pissotières mécaniques n'a pas été concrétisé. Toutes celles qui ont été installées sont fermées en raison, en partie, de l'absence de commodités et de manque d'empressement des APC chargées de la gestion de ces équipements importés à grands frais. -Tramway : enfin des contrôleurs ! Des contrôleurs ont fait leur apparition aux stations du tramway. Des agents arborant des gilets portant la mention «contrôleur» abordent les voyageurs qui vont faire valider leur ticket. Les voyageurs indélicats n'osent plus, à la vue des agents, monter sans prendre leur ticket. Resquiller n'est désormais plus facile comme avant. Selon des sources au niveau de l'entreprise, plus de la moitié des usagers n'achètent pas leur ticket. Il est à noter que le ministre des Transports, Amar Tou, a annoncé, lors d'une visite de travail dans la wilaya de Constantine, que le contrat de gestion signé avec la société française chargée de la gestion du tramway permettra le recrutement de 120 contrôleurs. La Société d'exploitation des tramways d'Algérie (Setram), chargée de la gestion des projets de tramways est détenue à 49% par la RATP- El Djazaïr, filiale algérienne du groupe français la Régie autonome des transports parisiens. Les 51% restants sont répartis entre l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) (36%), et l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) (15%).