A l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre, «l'Association nationale de lutte contre la corruption (ANLC) tire la sonnette d'alarme sur la généralisation de la corruption en Algérie», indique un communiqué rendu public hier. «La position de l'Algérie dans le classement annuel de l'organisation Transparency International, occupant la 105e place, est un indicateur qui ne trompe pas. L'ANLC considère que la situation est beaucoup plus grave que ce classement peu flatteur», indique l'association à qui le ministère de l'Intérieur a refusé d'octroyer l'agrément. Le communiqué indique que «la répétition des scandales de corruption qui secouent des secteurs économiques stratégiques, la neutralisation de la justice et la démocratisation de la corruption politique lors des dernières élections sont porteurs de réels dangers sur l'avenir du pays et la cohésion nationale». L'ANLC estime que «face à cette corruption envahissante, et en l'absence d'une réelle volonté politique, un effort national impliquant l'ensemble des citoyens est indispensable. Cet effort ne sera pas possible sans l'implication de la société civile et des médias».