Quatre morts et 16 blessés dans un accident à El Kantara Hier, une collision frontale entre un autocar assurant la liaison entre Ouargla et Batna et un camion circulant en sens inverse, a fait quatre morts et 16 blessés plus ou moins graves. L'accident s'est produit à 1h 30 du matin sur un tronçon de la RN3 près de la minoterie de la commune d'El Kantara. Le chauffeur du poids lourd et son convoyeur, respectivement âgés de 33 et 29 ans, le receveur du véhicule de transport collectif, âgé de 27 ans et une passagère de 29 ans sont décédés sur place, alors que le conducteur de l'autocar a été transporté dans un état comateux, avec les autres blessés, aux urgences de l'hôpital Bachir Bennacer de Biskra par les secouristes de la Protection civile. Les agents de la sûreté de la daïra d'El Kantara ont ouvert une enquête afin de déterminer avec exactitude les causes de ce terrible accident.
Un enfant retrouvé pendu à Bouchagroune
Vendredi, vers la tombée de la nuit, le corps sans vie d'un garçon âgé de 13 ans, répondant aux initiales de H.B., a été retrouvé, pendu, au moyen d'une corde, au palmier d'un jardin non éloigné de son domicile familial, dans la commune de Bouchagroune, située à 25 km au sud-ouest de Biskra, indique un communiqué de la Protection civile. La dépouille de la victime a été déposée à la morgue de l'hôpital de Tolga pour les besoins d'une autopsie. Suicide ? Accident ? Infanticide ? Aucune de ces thèses n'a été écartée par les services de sécurité qui ont ouvert une enquête, a-t-on appris de source fiable.
Les gorges d'El Kantara menacées par un pont Depuis l'annonce de la réalisation d'un ouvrage autoroutier à 4 voies sur la RN 3 qui enjambera les gorges d'El Kantara, village séculaire situé à 50 km au nord de Biskra, recelant des richesses archéologiques classées patrimoine national, des dizaines d'habitants de cette commune et d'expatriés s'organisent à travers les réseaux sociaux et les associations ayant en charge les problématiques liées à la sauvegarde du patrimoine archéologique et touristique, pour s'élever contre ce projet lequel, selon eux, défigurera irrémédiablement les sites naturels de l'antique Calceus Herculis, en escamotant à la vue des visiteurs son pont romain bimillénaire. Même s'il est vrai que cet unique passage entre le nord et le sud devenu à la faveur de la densification des échanges commerciaux et de la circulation des personnes un goulot d'étranglement, ne répondant plus aux conditions de sécurité optimales et nécessitant, selon les études de la direction des travaux publics, la construction d'un pont de béton sur l'oued El Hai, les contestataires soutiennent que les décideurs ont choisi la solution de facilité alors que le creusement d'un tunnel à travers la muraille de Djebel Metlili leur semble une entreprise plus respectueuse de l'environnement et du patrimoine naturel et archéologique d'El Kantara, perle des Aurès dont les splendeurs panoramiques ont inspiré des centaines de poètes, musiciens et artistes de tous bords.