De nombreuses associations de la wilaya de Béjaïa ont tenu à célébrer le nouvel an berbère. Des célébrations pour le moins différentes mais qui tendent toutes au même objectif, celui de renouer avec les traditions. Dans certaines localités, telle qu'à Tinebdar, ou Sidi Ayad, c'est devenue une véritable coutume. Les militants associatifs de ces communes ne ratent plus aucun Yennayer. De son côté, l'association culturelle Evolution de Zountar, dans la commune de Souk Oufella, a concocté un programme riche et varié pour la journée du samedi, 12 janvier, qui coïncide avec le premier jour du nouvel an berbère. Des jeux, une tombola et un gala animé par les chanteurs locaux, dont Aris, et un couscous traditionnel ont fait le bonheur des habitants. Dans la même commune, au village Tilioua Kadi, l'association culturelle Ifaden a organisé également un repas collectif. Des chants traditionnels, des tombolas, des monologues, du théâtre et de la poésie étaient aussi au menu. Les membres de cette association ont pu ressusciter une vieille tradition de Yennayer : celle de couper les cheveux des enfants de moins d'un an à la place du village. Les scouts musulmans de Sidi Aïch et l'APC de la même ville étaient de la partie. Une représentation théâtrale pour enfants et une exposition ont eu lieu à la bibliothèque communale. Le film kabyle Adrar n Baya (La montagne de Baya) a été projeté à la pace Salhi Redouane dans la soirée du vendredi. Le lendemain, un gala spécial pour les femmes est organisé à l'école primaire de Bouhlou.