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« La société algérienne est un laboratoire... »
Mahfoud Fellous. Metteur en scène
Publié dans El Watan le 12 - 04 - 2006

Le dramaturge Mahfoud présentera la générale aujourd'hui à 19 h à la salle Ibn Khaldoun (Alger) de sa nouvelle pièce Zaâma, un monologue qui traite de l'économie informelle. Il s'agit de sa 8e pièce entre autres Atomos, Némeris, Le clonage, Une goutte d'eau dans un oued sans eau et Eclipse. Jusque-là, il s'est investi dans ce qui est appelé le théâtre scientifique. Zaâma constitue pour lui une nouvelle expérience en matière de thématique. Bref entretien avec le dramaturge qui voit en la société algérienne un laboratoire et une mosaïque de cultures qui restent vierges quant à leur exploitation sur le plan artistique.
Dans vos sept pièces précédentes, vous traitez de la science et des conséquences qu'elle génère. Zaâma, votre nouvelle pièce, aborde le problème de l'économie informelle. Pourquoi un tel changement en matière de thématique ?
J'ai voulu changer en matière de thématique. La société algérienne est un laboratoire de sciences humaines et constitue aussi une mosaïque de cultures. Un terrain encore vierge qu'il faut exploiter.
Traiter des sujets scientifiques dans une pièce de théâtre demande au préalable une recherche documentaire approfondie. Comment vous gérez ce chevauchement sciences et théâtre ?
J'écris d'abord le synopsis. Ensuite, j'entame la recherche documentaire. Je dépense jusqu'à 20 000 DA pour me procurer la documentation dont j'ai besoin. En parallèle, il faut avoir des prédispositions qui constituent à convertir le langage scientifique en langage de vulgarisation simple pour qu'il soit accessible au grand public.
A vous entendre, les sciences et le théâtre font bon ménage. Comment les conciliez-vous ?
Une fois le texte achevé, je le confronte à la scène. C'est en cette circonstance que je concilie ces deux domaines. Le théâtre scientifique attire-t-il le public algérien ? Le public algérien apprécie avec joie ce genre de pièces même si cela est nouveau en Algérie. Cela dit, il y a des gens qui y assistent par curiosité. D'autres se présentent pour voir pour la première fois une pièce de théâtre, question de découvrir le 4e art. Ce sont du moins des impressions que j'ai enregistrées lors de mes rencontres avec le public.
Revenons à votre nouvelle pièce Zaâma. Qu'est-ce qu'elle représente pour vous ?
Avec cette pièce, je sors de ma coquille puisque j'aborde pour la première fois dans ma carrière les questions de l'économie informelle et de la culture. La culture comme manière de réfléchir et de se comporter. Pour schématiser, la culture comme manière d'être. Je dois attendre la réaction du public pour voir si j'ai réussi dans cette nouvelle expérience.


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