Depuis près d'un mois, la daïra de Bouzeguène vit une grave pénurie de lait en sachet mettant tous les ménages dans une situation de tension inaccoutumée. Les citoyens doivent carrément abandonner leurs activités quotidiennes pour aller dénicher une hypothétique pochette de lait et quand il la trouve c'est à un prix déraisonnable de 27 à 30 DA l'unité. En effet, exploitant cette crise, les commerçants à travers toute la daïra n'hésitent pas à augmenter leur marge de bénéfice sachant que ce produit est largement demandé. Chaque matin, des attroupements se forment devant les deux principaux dépositaires de la commune de Bouzeguène. Des va-et-vient s'opèrent ainsi toute la journée et souvent les citoyens repartent bredouille. Pourtant, sur les étals des commerces on retrouve une pléiade de marques de lait affichées à 75 ou 80 DA ou du lait de type UHT à 55 DA, des prix hors de portée de la majorité des ménages. De leur côté, les dépositaires de produits laitiers se plaignent de la réduction de leur quota et des conditions qu'on leur impose au niveau des laiteries en les obligeant à prendre du lait transformé (lait caillé ou petit lait) et autres produits moins demandés. Certains citoyens accusent les dépositaires qui réservent toujours une grosse part de lait aux commerçants qui le revendent à un prix plus cher alors qu'il est subventionné par l'Etat et doit être vendu à 25 DA. Quelques cagettes seulement sont réservées aux citoyens mais il faut passer toute la journée devant le magasin pour avoir une chance d'avoir deux pochettes au maximum. Souvent, le vendeur fait face à la colère des citoyens et des altercations sont légion. Kamel K. Azeffoun : la RN24 se détériore
Depuis plusieurs années, le même scénario en pareille période : des affaissements sont signalés en plusieurs endroits sur la RN 24, à la sortie Est d'Azeffoun, sur la route de Béjaia. Ces affaissements qui parfois atteignent plusieurs centimètres en profondeur, créent un danger pour les nombreux usagers de cet axe routier. Ce problème est connu depuis des années (signalé dans ce journal en 2009), mais jusque-là, aucune solution n'est apportée. Les services concernés se contentent de colmatage et autres bricolages. Quand les crevasses ou les endroits affaissés deviennent infranchissables, on y étale du tout venant et à l'approche de la saison estivale ou à l'annonce de la venue d'un officiel (ministre, wali..), on y ajoute une croûte de bitume et tout va bien jusqu'à l'hiver suivant, où tout recommencera. Cet axe qui longe une grande partie de la côte, mérite plus d'égard de la part des autorités. Il est grand temps de réfectionner sérieusement ce tronçon de route. M. Benyakoub
Les travaux piétinent à Tifrest
L'extension de la ville d'Azeffoun, dénommée nouvelle ville «Tifrest», s'étend du sud de l'ancienne ville jusqu'aux terres du village Tifrest, à 5 km du chef lieu communal. Plus de 1000 logements, toutes formules confondues, y sont en construction. Certains projets accusent d'énormes retards. Ces logements devaient être livrés en grande partie en 2010. Or, le taux de réalisation n'est que de 70%. Quant aux structures d'accompagnement et d'utilité publique, prévues dans cette nouvelle ville, hormis le nouvel hôpital et la brigade de la protection civile, qui sont fonctionnels, les autres en sont au choix de terrains. Il est prévu, entre autre, un lycée et une école primaire, en prévision de l'augmentation des effectifs dans les établissements scolaires. Par ailleurs, il faut s'attendre à un exode rural qui suivra inévitablement la livraison de ces centaines de logements. En effet, beaucoup de souscripteurs à ces logements sont originaires des villages de la daïra d'Azeffoun. D'autre part, même quand certains logements sont achevés, il reste toujours la réalisation des VRD (voirie et réseaux divers) qui constitue un casse-tête par manque de coordination entre les différentes entreprises de réalisation. M. Benyakoub