L'amiante a un petit frère : le mercure. Déclaré comme particulièrement dangereux et nocif pour la santé de l'homme, il a été peu à peu retiré du marché et son utilisation s'en est trouvé réduite. Quelques produits de consommation courante conservent encore quelques quantités de mercure tels les appareils utilisés dans les hôpitaux. Mais ce qui défraya la chronique voilà encore quelques années, c'est l'utilisation de mercure dans la composition d'amalgames dentaires. Le mercure logé dans la bouche attaquait les liaisons nerveuses et était ainsi à l'origine de nombreuses pathologies bien que aucun risque cancérigène n'ait été déclaré. Dernière trouvaille donc annoncé par une ribambelle d'experts après de nombreuses années d'études : « Les concentrations de mercure identifiées à leur niveau ne sont pas de nature à entraîner des effets toxiques et le retrait systématique des amalgames dans la population ne se justifie pas », a déclaré l'agence française du médicament. Une seule précaution reste de rigueur et consiste à éviter de retirer ces amalgames chez la femme enceinte ou allaitante, car il y a alors une petite libération de mercure qui pourrait être néfaste au bébé.