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«L'importation et l'informel sont fatals pour l'investissement»
Reda Hamiani. Président du FCE
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2013

L'ouverture du marché a permis à l'informel de prospérer, causant ainsi le désastre du tissu industriel et du secteur productif en général. C'est ce qu'a dit en substance le président du FCE.
«L'ouverture du marché nous a été fatale.» La déclaration est de Reda Hamiani, président du forum des chefs d'entreprises (FCE), qui s'est exprimé en marge du salon «Est expo» qui se tient jusqu'à aujourd'hui au CCO. Le débat avec les représentants d'entreprises devait porter sur la situation économique nationale, l'état de la PME et les potentialités offertes à l'investissement à l'Ouest du pays.
Selon lui, cette ouverture a permis à l'informel de prospérer, causant ainsi le désastre du tissu industriel et du secteur productif en général.
«Tant que cela se limitait au ‘'cabas'', (référence faite au commerce dit du «trabendo qui a émergé dans les années 80), l'impact sur l'économie demeurait très relatif et le phénomène était socialement accepté car il permettait d'absorber le chômage», explique le porte-parole du FCE qui suggère aujourd'hui une fiscalité à l'importation comme mesure permettant à l'Etat de limiter la fraude et, indirectement, de contribuer à protéger la production nationale. Il constate une espèce d'OPA sur l'importation, aggravée par la prolifération de réseaux de distribution qui échappent à tout contrôle. «On se voit, dit-il, imposer les règles du couple importation-distribution caractérisé par l'évasion fiscale, l'absence de factures, etc., et les entreprises qui sont restées dans le rang, c'est-à-dire respectueuses des règles, se retrouvent désarmées et leur valeur minorée à cause d'une concurrence insoutenable.»
Un tel climat, avec un marché qui échappe totalement aux producteurs, ne favorise pas l'investissement qui, à ses yeux, ne se décrète pas. «Comment voulez-vous investir alors qu'à côté, vous avez les mêmes produits mais beaucoup moins cher ?», s'interroge-t-il. «Ghalbouna (ils nous ont battus)», confie-t-il par ailleurs en aparté, parlant des importateurs nés de la libéralisation prématurée du commerce extérieur après 1988. Dans le meilleur des cas, à supposer qu'on arrive à assainir le commerce informel et à venir à bout de la fraude fiscale, les accords d'association ou de libre-échange, paraphés avec d'autres espaces économiques et dont les échéances arrivent à terme, promettent encore plus d'ouverture sans que le tissu de la PME/PMI soit mis à niveau.
Des efforts ont effectivement été consentis mais cela reste insuffisant. «Nous ne pouvons plus revenir en arrière», tranche Reda Hamiani mais en même temps, il constate que «les entreprises privées algériennes, souvent familiales et de très petite taille, devront livrer un combat inégal face aux multinationales qui maîtrisent tout le circuit commercial y compris la publicité.» L'annonce concernant les facilités qui seront accordées à la création d'entreprises (allègement des dossiers administratifs et raccourcissement des délais) paraît de ce point de vue à portée limitée mais ce sera, selon le président du FCE, une étape à franchir pour espérer entrer dans la concurrence avec l'appui d'autres batteries de mesures visant à réorganiser les secteurs d'activité (filières et clusters) pour une meilleure efficacité.
L'Agence de développement de la PME (ANDPME), dirigée par M. Moussaoui, autre intervenant, œuvre pour les mêmes buts. Parmi les solutions préconisées pour redynamiser le secteur productif, on évoque l'organisation par le ministère de l'Industrie de rencontres entre SGP et chefs d'entreprises du même secteur pour étudier ensemble les possibilités de rachat, de participation dans le capital ou d'accompagnement d'entreprises et d'usines étatiques fermées ou qui ne sont pas assez rentables.


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