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Coup de gueule, coup de coeur : où doit-on marquer l'arrêt, en présence du panneau de Stop ?
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Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2013

Définition du Robert : passer sans s'arrêter à (un endroit prévu). L'autobus a brûlé l'arrêt. Brûler une étape, un feu rouge, un signal.
La question qui taraude l'esprit de beaucoup d'entre nous est la suivante : Qui installe les panneaux de signalisation ? Et ceux qui les placent connaissent-ils le code de la route ? Ces panneaux sont-ils placés n'importe comment ? Il me semble que ce soit le cas.
Nous aurons l'occasion de revenir sur l'emplacement des panneaux. Présentement, nous ne faisons qu'effleurer la mise en place du panneau «Arrêt et stationnement interdits» placé n'importe où ?
L'emplacement de ce panneau devrait faire l'objet d'études, encore faudrait-il qu'ils connaissent d'abord la définition de l'arrêt, par rapport au stationnement. Ce qui n'a jamais été le cas ! D'ailleurs, nous aurons l'occasion de revenir sur le panneau interdisant l'arrêt et le stationnement, mais pour cette fois nous aborderons le panneau de stop. Bien que nous ayons certainement l'occasion de décortiquer un certain nombre de panneaux, au bénéfice des services techniques de certaines APC, s'ils se donnent la peine de consulter El Watan dans la rubrique auto.
Traitons d'abord du panneau de stop
Le décor étant planté, abordons le vif du sujet en citant les termes du décret exécutif n°04-381 du 15 Chaoual 1425 correspondant au 28 novembre 2004, fixant les règles de la circulation routière, paru dans le Journal officiel de la République algérienne n° 76, qui, dans son article 48 stipule : En dehors ou à l'intérieur des agglomérations, tout conducteur doit, à certaines intersections indiquées par une signalisation spéciale, marquer un «temps d'arrêt à la limite de la chaussée abordée». Il doit, ensuite, céder le passage aux véhicules circulant sur l'autre ou les autres routes et ne s'y engager qu'après s'être assuré qu'il peut le faire sans danger.
Ceci pour ce qui est du respect de la signalisation prescrivant l'arrêt absolu. Quant à l'ordonnance n° 09-03 du 29 Rajab 1430 correspondant au 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n° 01-14 du 29 Joumada El Oula 1422 correspondant au 19 août 2001, relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière , elle prévoit la sanction qui est indiquée au paragraphe D :
Les contraventions du 4e degré, telles qu'énumérées ci-dessous, sont punies d'une amende forfaitaire de 4000 à 6000 DA :
4)contravention relative aux signalisations prescrivant l'arrêt absolu, l'amende forfaitaire va de 4000 DA, le délai imparti est de 48 heures au-delà duquel l'amende sera majorée et ira jusqu'à 6000 DA, quant à la suspension du permis de conduire, cela pourra aller jusqu'à 6 mois.
Très souvent certains automobilistes seront injustement sanctionnés. En effet, l'article 48 exige que l'on marque l'arrêt «à la limite de la chaussée abordée». Cet article n'a pas cité le lieu d'implantation du panneau. Or, parfois certains services techniques implantent le panneau bien en-avant de l'intersection.
Ce fut le cas d'un jeune conducteur qui, pour marquer l'arrêt, s'est avancé à la limite de la chaussée abordée, d'abord pour voir les autres véhicules éventuels et aussi pour être vu. Et c'est là que le bât blesse. Des services de sécurité l'ayant vu, lui ont retiré le permis en expliquant qu'il aurait dû «s'arrêter à hauteur du panneau stop». Mais dans ce cas, il n'aurait pas eu la possibilité de voir, ni d'être vu. Et malgré cela, il s'est vu retirer son permis de conduire et verbalisé à 4000 DA d'amende. Quant au permis, ce sera à la commission de décider de la durée. Celle-ci ne pouvant excéder les 6 mois prévus par l'ordonnance suscitée. Sans vouloir jeter la pierre à quiconque, cette nuance est très importante et nous ne la répéterons jamais assez : «marquer l'arrêt à la limite de la chaussée abordée».
Conclusion : à qui la faute ? Au conducteur ? Aux services techniques chargés d'implanter le panneau ? Aux services de sécurité ? La question reste posée.


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