Les fonctionnaires de police résidants dans la cité des 48 LSP, dénoncent le calvaire qu'ils vivent au quotidien à Diar El Bahri, commune de Beni Mered. «Nous sommes outrés par l'état dans lequel se trouve notre cité et le mal-vivre qui en découle», dira un habitant, en exhibant des photos montrant des murs lézardés et des conduites d'AEP dans un état lamentable. En colère, il poursuivra : «Les routes menant à la cité ne sont pas goudronnées et sont toujours en terre battue. Les réseaux de gaz et d'électricité sont à l'air libre et ne sont même pas protégés. Les canalisations des eaux usées sont également à ciel ouvert et dégagent des odeurs nauséabondes.» Cette déplorable situation ne fait qu'encourager la prolifération de rats et de moustiques à longueur d'année. Le comble, c'est que les riverains ont payé 50 millions de centimes de plus que le montant exigé initialement par l'OPGI de Blida. Une correspondance a été adressée aux responsables concernés par les habitants, pour dénoncer la détérioration permanente de leur cadre de vie.