Le dénommé B.S., âgé de 30 ans, a été condamné à 18 mois de prison pour incitation à la rébellion et apologie au terrorisme, et cela, au sein de son lieu de travail à Maghnia. Pour incitation à la rébellion et apologie au terrorisme, le tribunal criminel d'Oran a condamné, hier, le nommé B.S., âgé de 30 ans, à dix-huit mois de prison ferme. La représentante du parquet général lui a réclamé dix années de réclusion criminelle alors que l'avocat de la défense a plaidé non coupable pour son mandant avant de lui solliciter en vain l'acquittement. C'est en janvier 2010 que cette affaire a démarré avant qu'elle soit jugée par ce tribunal criminel autrement composé en mai 2011. Ce tribunal lui a accordé, après délibérations, l'acquittement pur et simple. Le procureur général, n'étant pas convaincu de cette décision, a déposé un pourvoi en cassation devant la Cour suprême qui désigna, suite à cette requête du parquet, un autre tribunal qui a siégé hier. La conviction de la majorité des membres de ce tribunal de la culpabilité du mis en cause tient du fait que ce dernier avait déclaré aux services de sécurité comme au juge d'instruction qu'il avait bel et bien incité ses amis de travail (il travaillait comme manœuvre de maçonnerie à Maghnia) à joindre le maquis de Djebel Asfour ou se railler aux groupes terroristes basés, selon lui, à Tindouf pour combattre les «Taghout» et que leur Djihad est recommandé par Dieu. Ses paroles ont été corroborées et confirmées par des témoins qui ne sont autres que ses collègues dont un certain nombre d'entre eux a fait part aux services de sécurité de Maghnia des prêches incendiaires qu'ils leur faisaient durant les soirées qu'ils passaient ensemble. Devant le juge, il se rétracta et déclara que toutes les déclarations qu'il a faites à la police ou au juge d'instruction étaient fausses. Son avocat avança, quant à lui, l'argument de l'absence de preuves tangibles des déclarations des témoins et de matériel pouvant aider son client à «inciter ses collègues à rejoindre le maquis» tels des prêches écrit, de CD Rom, de films ou autres tels que décrit par le code pénal. Ceci ne lui pas suffi pour disculper son mandant qui a rejoint la prison hier après qu'il a comparu libre.