Distant de 5 Km du chef-lieu de la commune de Feraoun, le village Tagma, dans la région d'Ait Khateb, a dédié un mémorial aux martyres de la guerre de libération nationale. L'ouvrage, dont les travaux sont achevés ces derniers temps, est constitué d'une stèle érigée dans le village, et portant les noms des neuf martyres de Tagma et d'un musée de chahid aménagé pour accueillir les portraits et les différents documents témoignant de l'histoire du village et de son rôle dans le combat pour l'indépendance. «Ce double projet auquel tiennent beaucoup habitants dès l'indépendance se veut à la fois une reconnaissance des sacrifices consentis par nos martyrs et un rappel aux nouvelles générations pour qu'elles préservent la liberté bravement arrachée par nous aïeux», nous confie Baziz Larbi, membre du comité du village. Et d'ajouter : «L'idée est née d'un collectif constitué essentiellement de fonctionnaires et d'étudiants universitaires. L'initiative a été en suite soutenue par les autorités locales que nous tenons à remercier à l'occasion». A. Kasmi Feraoun : chemin à haut risque à Laâdnanène
Les citoyens du village Iaâdnanene, situé à l'extrême ouest de la commune de Feraoun, se plaignent constamment de l'état dans lequel se trouve le chemin qui relie le quartier de Tala Ouâbelli au village voisin Ichekaben. En effet, et tel que nous l'avons constaté de visu, le chemin en question est totalement défectueux, notamment à hauteur d'un ravin, dit Ighzer n'Tala Ouâbelli, où se trouve une faille plus au moins profonde. Les riverains estiment que le passage que l'on appelait jadis «abrid n souk» est en nette dégradation, menaçant ainsi les usagers qui pourraient à n'importe quel moment finir dans le ravin. «Ce passage est impraticable. Notre sécurité et celle de nos écoliers sont sérieusement menacées chaque jour que Dieu fait. L'idéal, comme nous l'avons demandé aux élus locaux, est d'aménager tout le chemin pour relier les deux villages voisins, mais dans un premier temps la réparation du site endommagé est une urgence pour assurer la sécurité des piétons. Nous avons interpellé à maintes reprises les responsables de l'APC mais nos doléances sont restées malheureusement lettre morte et à chaque fois qu'ils nous promettent, c'est sans suite», nous dit Ait Atmane Mohand Akli, membre du collectif des habitants de la région. Le chemin en question est très fréquenté par de nombreux usagers dont ceux qui se trouvent contraints, à la moindre chute de pluie, de faire un long détour par Amellah. Les personnes âgées et les malades souffrent également au passage de ce point noir pour se rendre à l'unité de soins qui se trouve à Ichekaben. A.K. Seddouk : bientôt l'ouverture de trois salles de soins
Les habitants d'Ighil n'Tala (Amalou), Hellouane (Ouzellaguen) et Amagaz (M'cisna) n'auront, prochainement, plus à parcourir des kilomètres pour une simple consultation médicale. L'ouverture des salles de soins au niveau de ces localités est à l'ordre du jour du plan d'action de l'EPSP, l'établissement public de santé de proximité, de Seddouk. «Pour une injection ou un pansement nous devons se déplacer jusqu' à M'cisna, et c'est très pénible pour les personnes âgées», dira un sexagénaire. «Ces structures seront toutes médicalisées ; un médecin sera affecté dans chaque unité ne serait-ce, pour le moment, qu'à temps partiel en attendant de finaliser les procédures de recrutement, en cours, de six médecins et la sortie d'une classe de 20 aides soignants dès juin prochain», affirme M. Zoulim, directeur de l'EPSP en promettant d'améliorer la prise en charge du malade à travers l'ensemble des structures dépendant de l'Etablissement. «Ces salles de soins sont des nouvelles bâtisses toutes équipées et dotées d'un logement, leur ouverture est impérative pour que la santé de proximité soit concrète et ait un impact sur la prise en charge du malade et une meilleure couverture sanitaire de la population», s'engage le même responsable. Irbah Rabah