Par le biais d'un communiqué, les médecins résidents ont pointé du doigt «l'attitude» de l'administration du CHU d'Oran, jugée pénalisante à leur encontre. Les représentants du comité des Médecins Résidents du Centre Hospitalo-universitaire (CHUO) se sont rendus à notre rédaction pour dénoncer, dans un communiqué qu'ils nous ont remis, l'absence de réponse de l'administration quant à leurs revendications d'ordre éthique. Une réunion, est-il écrit, s'est tenue avec la Direction Générale du CHU avec pour ordre du jour les points relatifs au bon fonctionnement de leur structure. Il s'agit, en premier lieu, de la pénurie de drogues analgésiques et de médicaments à usage hospitalier. En second lieu, de la non-disponibilité des réactifs et des bilans les plus basiques. Ces derniers, affirment-ils, ne sont plus effectués au niveau de l'hopital. Les revendications ont trait également, selon les termes de ce communiqué, à l'annulation des interventions chirurgicales (les urgences et les pathologies néoplasiques opérables) pour la simple raison due à une «panne de l'autoclave», sachant que la Direction de l'hôpital garde le silence le plus total, nonobstant les cas graves et urgents des malades. Des faits qui leur ont été pourtant signalés. Ce communiqué fait part également de l'état dramatique, voire même du châtiment que subissent les malades et les médecins résidents quotidiennement. Une situation due à l'absence des conditions de travail dignes d'un service dont la prise en charge s'étend sur toute la région oranaise. Par ce communiqué, le comité des résidents entend ainsi s'attaquer à un dossier houleux fait d'un traitement de deux poids, deux mesures et d'une injustice flagrante, spoliant les malades de leurs droits basiques. En conclusion, ils prévoient plusieurs actions et demandent la vigilance de tous ainsi que la solidarité et la prise de conscience de tous les résidents, ceci, afin de faire valoir leurs droits.