L'entrée en production, au cours du premier trimestre de 2007, de Al Dar Al Arabia pour la fabrication de médicaments, à la nouvelle ville Sidi Abdallah (Alger), permettra, dans un premier temps, de créer pas moins de 165 postes d'emploi. La deuxième et la troisième phases de ce projet vont générer un peu plus de 500 autres postes dans les différentes catégories. La pose de la première pierre pour la construction de cette usine a été faite, hier, par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, en présence notamment du wali délégué de Zéralda. Contacté, hier, M. Sebbah, président de Sebbah Invest Services (SIS), bureau d'études et de consultation qui accompagne le projet, a indiqué que les travaux de réalisation de cette première phase ont été entamés de façon effective le 6 juillet 2005. Actuellement, le taux d'avancement des travaux est, selon lui, de 30 à 40%. Une enveloppe financière de l'ordre de 15 millions de dollars américains a été dégagée. Ce financement, précise M. Sebbah, est à la charge, à parts égales, des deux entreprises jordaniennes à l'origine de la création de Al Arabia, à savoir la Société arabe pour la production pharmaceutique et la société Dar Al Daoua pour le développement et l'investissement. Le montant global du projet, qui comprend trois unités de production spécialisées dans la fabrication pharmaceutique, est de 35 millions de dollars US. Une assiette de terrain d'une superficie de 21 657 m2, située au niveau de la zone industrielle de la future nouvelle ville Sidi Abdallah, a été dégagée pour la concrétisation de ce projet, apprend-on dans un communiqué rendu public par le SIS. D'après le président de ce bureau d'études, le terrain a été acquis auprès de l'Etablissement public d'aménagement de l'agglomération nouvelle ville de Sidi Abdallah (ANSA), sans toutefois préciser le montant financier de la transaction. Al Dar Al Arabia pour la fabrication de médicaments est une société par actions de droit algérien. Elle ambitionne de produire et de commercialiser ses médicaments en Algérie, dans les pays arabes, les pays africains limitrophes ainsi qu'en Europe. Société privée, fondée en 2004, le SIS active dans le domaine des services « offerts aux investisseurs et compagnies étrangères en quête de moyens pour leur faciliter l'accès au marché algérien prometteur et investir dans les secteurs d'activité de l'économie », peut-on lire sur son site officiel (www.sabbahinvest.com). Le SIS, qui « capitalise une grande expérience dans le marché algérien », « se réjouit d'avoir des relations influentes dans les institutions publiques, semi-gouvernementales et dans le secteur privé », lit-on encore. La nouvelle usine produira toute une gamme de médicaments, notamment les génériques, « selon les normes internationales ».