Les capitaines et les chefs mécaniciens de remorqueurs ont mis leur menace de grève à exécution. Un mouvement de débrayage, enclenché dimanche, a fortement perturbé l'activité portuaire. Plusieurs bateaux de marchandises sont restés en rade. Les grévistes disent n'avoir pas agi de «gaieté de cœur». Ils affirment avoir observé ce débrayage en raison de la fermeture des portes du dialogue. Parmi leurs revendications, il y a l'augmentation de salaire à 65 000 DA, la prime de responsabilité à 30 000 DA, celle de risque à 10 000 DA et celle de l'affrètement à 15 000 DA. Organisés en collectif, ces officiers marins de remorquage de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL) précisent avoir assuré un service minimum. Le port d'Alger reste le plus important du pays.