En grève depuis le 27 mai dernier, les travailleurs du secteur des œuvres universitaires ont annoncé lundi le maintien de la grève de 15 jours qui s'étalera jusqu'à la fin de la semaine en cours, lit-on dans un communiqué rendu public par la Fédération de wilaya des travailleurs du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique affiliée au SNAPAP. En réponse aux dernier incidents ; actes de vandalisme et de violence dans les trois résidences du chef-lieu, à savoir Iryahen, 17 Octobre et Mille lits, la fédération a tenu à dénoncer «avec énergie ce genre d'agissements irresponsables et scandaleux» et exige «en urgence» une commission d'enquête sérieuse pour «faire la lumière sur ces faits» et «situer les responsabilités de chacun». Tout en soulignant que la majorité des étudiants «soutiennent et comprennent» leur décision de grève, le syndicat lance encore, une fois des appels au ministère de l'enseignement supérieur «pour ouvrir les portes de dialogue et assumer ses responsabilités», lit-on dans la déclaration du Snapap. Du coté des étudiants, tout semble confirmer que l'écrasante majorité des étudiants de l'université de Béjaïa se démarque totalement des actes de violence et dénonce les derniers «actes de sabotage» commis dans les résidences universitaires de Béjaïa, comme le précise une déclaration du comité Tahar Djaout de Mille lits. Les comités des cités Mille Lits et Targua Ouzemmour ont exprimé rapidement leur rejet des actes de vandalisme qui se sont succédé au sein de leur cités. Dans leur déclaration, les deux comités dénoncent également «une complicité» de certains responsables de l'administration des Oeuvres universitaires.