Les prix des fruits et légumes resteront stables durant le mois de Ramadhan. C'est l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) qui l'a affirmé hier lors d'une conférence de presse animée au siège de l'organisation à Belcourt (Alger). Pour ce faire, Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, a décidé, à l'approche du Ramadhan, de communiquer les prix du marché de gros de ces produits. «Une semaine avant le Ramadan, nous allons coordonner avec les représentants des marchés de gros pour annoncer les prix des légumes», a déclaré M. Boulenouar. La communication des prix sera maintenue durant le mois de Ramadhan. «Nous allons le faire trois fois par semaine», rassure le porte-parole de l'UGCAA. Cette action permettra de faire face à l'augmentation injustifiée des prix durant le mois sacré. D'autant plus que cette année «l'offre existe. Il n'y a pas d'excuse pour l'augmentation des prix», estime-t-il. Ce dernier n'exclut pas tout de même l'augmentation du prix de certains produits tels que la courgette et l'oignon ainsi que les dattes, l'un des fruits les plus prisés durant le Ramadhan. La production annuelle de dattes est estimée à 500 000 tonnes. Mais son prix de détail risque d'atteindre 500 DA/kg. «La spéculation se fait au niveau des chambres froides. Jusque-là, on ne connaît pas le nombre exact de ces chambres», regrette M. Boulenouar qui appelle au retrait de la gestion des marchés aux communes. «Ces dernières sont devenues un obstacle pour la bonne gestion de ces marchés», considère-t-il. A ce propos, le porte-parole de l'UGCAA, qui déplore le manque d'espaces et de points de vente de détail, propose la gestion de ces marchés par des EPIC au niveau des wilayas ou bien la filiation de ces marchés dans la grande entreprise Magros. Il convient de rappeler que le nombre d'importateurs en fruits et légumes a atteint 3000.