Si les responsables locaux n'interviennent pas à temps, une décharge d'ordures risque d'apparaître et cela au centre-ville même. En effet, la cité des 314 Logements participatifs et celle des 150 Logements sociaux ont beaucoup perdu de leur splendeur avec la saleté et les odeurs nauséabondes qui y règnent, constituant un véritable danger pour les habitants surtout à la veille des grandes chaleurs. La dominance des déchets est criante. «L'entassement des détritus prend une ampleur inquiétante depuis que les services de la voirie n'utilisent plus le camion et le bulldozer pour évacuer un impressionnant tas d'ordures qui jonchent le sol», déclarent des résidants. Et d'ajouter que «les mouches et les moustiques pullulent, alors qu'auparavant, il n'y en avait pas. Cette situation est aggravée par le fait que de nombreux citoyens en provenance des localités limitrophes viennent jeter leurs ordures, qui ne sont pas toujours ménagères, prenant un raccourci pour rentrer à Boufarik et évitant le rond-point ‘‘El Fartas'' qui débouche sur des routes défectueuses.» Les habitants se plaignent aussi de certains riverains qui manquent de civisme et s'amusent à jeter leurs ordures sur le sol déjà très jonché alors que le dépotoir vide est à proximité. Une question se pose cependant : que se passera-t-il lorsque dans quelques mois et à seulement vingt mètres de là, plus de 500 logements privés seront livrés ? Les habitants estiment que seul l'enlèvement du dépotoir métallique et son remplacement par de petits dépotoirs en plastique devant chaque bloc peuvent résoudre ce problème et décourager le dépôt de produits non ménagers sur ce lieu public.