Un journal marocain condamné pour avoir diffamé Bouteflika La cour d'appel de Casablanca a confirmé la peine d'un an de prison avec sursis et l'amende à l'encontre du directeur d'un magazine marocain poursuivi pour diffamation envers le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Driss Chahtane, directeur de l'hebdomadaire arabophone Al Michabl, avait été condamné, en première instance, le 30 juin 2005, à un an de prison avec sursis et à 100 000 dirhams (9 000 euros) d'amende. Dans son numéro 27, paru fin mai 2005, Al Michabl avait publié une caricature et un article satirique commentant la vie privée du président Bouteflika, jugés « diffamatoires » par l'accusation. Lors de la dernière audience, les cinq avocats du journal avaient refusé de plaider et s'étaient retirés, car, selon eux, les « conditions d'un procès équitable et le respect des droits de la défense n'étaient pas garantis ». Mohamed Bouacida lauréat du prix Mohammed Dib Le jury du prix de la nouvelle littéraire Mohammed Dib, deuxième édition, et qui coïncide avec le troisième anniversaire de la mort de l'auteur de L'incendie, a consacré hier le nouvelliste Mohamed Bouacida pour son œuvre jugée pertinente et humaniste. Le lauréat, qui a reçu un chèque d'un million de dinars des mains d'un responsable de Sonatrach, sponsor de cette distinction, a été choisi parmi quatre nominés. Hier dans la matinée, à la bibliothèque centrale de l'université Aboubakr Belkaïd, c'était aussi le début des activités du colloque « Littérature et cinéma ». Un hommage a été rendu à Chafia Boudraâ, héroïne du feuilleton El Hariq de Mustapha Badie. Des moments pleins d'émotions. S'en est suivi la projection du montage de Regards croisés entre l'œuvre littéraire l'Incendie et l'adaptation filmique El Hariq. Une équipe de la télévision belge flamande à Oran Une équipe de la télévision belge a séjourné hier dans la capitale de l'Ouest pour se rendre successivement sur le site du Vieil Oran, au mausolée Mouley Abdelkader, au Fort de Santa Cruz et à Mostaganem. Cette visite intervient dans le cadre de la préparation d'un film documentaire sur la culture musulmane en dix épisodes par la télévision belge flamande. 2e Salon maghrébin de philatélie à Oum El Bouaghi La maison de la culture Nouar Boubakeur abrite depuis samedi le 2e Salon maghrébin de philatélie et la manifestation s'est poursuivie jusqu'à hier. Ont participé à ce grand salon, 20 wilayas du pays, en plus du pays hôte la Tunisie, laquelle participe pour la deuxième fois à cette manifestation. Outre l'exposition de timbres de différents pays, le programme comporte un riche éventail d'activités, principalement des conférences animées par des spécialistes, dont le docteur Mohamed Bounatirou et des soirées artistiques. L'initiateur de ce salon, qui n'est autre que Mourad Nasli, s'est toujours battu pour promouvoir la culture de la région à travers l'exposition du timbre. Ainsi, au cours de la saison dernière, il a vu un vieux rêve se concrétiser. Il s'agit de l'émission d'un timbre à l'effigie du chantre des Aurès, feu Aïssa Djarmouni. Aujourd'hui, Nasli se bat pour voir figurer les Dolmens de Sigus sur un autre timbre et tout ce combat contribue à faire connaître la région. Le timbre en est le parfait « ambassadeur ». Cela étant et comme à l'accoutumée, la clôture du salon, qui s'est faite hier, a été sanctionnée par une remise de prix et de diplômes aux participants. Premier coup de manivelle de Ichaât hadjar el bahr Le premier coup de manivelle pour le tournage d'un film de science-fiction a été donné récemment à Jijel par le réalisateur Ghouti Bendedouche. Ichaât hadjar el bahr (Rumeurs d'un rocher de mer) est le titre de ce film qui réunit une pléiade d'acteurs et de comédiens, tels Sid Ahmed Agoumi et Hacène Benzerari. Le scénario est signé Mourad Bourboune, selon l'équipe de tournage. Djezzy en séminaire sur les taxiphones L'opérateur de la téléphonie, Djezzy, organise aujourd'hui au niveau de l'auditorium de l'hôtel Sheraton un séminaire sur les nouvelles solutions proposées aux taxiphones. Ces derniers, qui ont connu plusieurs opérations de relance, ont besoin d'une meilleure approche sachant aussi que le portable a, plus ou moins, constitué un frein à leur développement.