Si cela venait à se confirmer, la nouvelle de harcèlement dont aurait fait l'objet une ex employée de l'agence CNAS de Aïn El Türck, constituerait un autre scandale dont aurait bien aimé se passer la direction de la Casoran. En effet, une ex employée de cette caisse, mutée tout récemment vers celle de Sidi Lahouari, consécutivement au conflit qui l'opposa à son responsable hiérarchique, a porté plainte auprès du procureur de la République, de la juridiction de Aïn El Türck, pour harcèlement et abus d'autorité Celui ci l'a même auditionné, la semaine passée. Selon le contenu du rapport adressé aux compétences judiciaires et au directeur de la Casoran, la dame en question « fait part de tentatives d'attouchements de la part de son responsable, d'abus d'autorité de celui-ci en tentant de l'attirer dans son bureau pour des conversations personnelles, de favoritisme aux yeux des autres agents et employés de la caisse et, enfin, de mutation illégale puisque non motivée ». Concernant ce dernier point, il y a lieu de signaler que quelques jours après l'altercation verbale qui opposa cet agent à son responsable, celle-ci se vit notifier une affectation vers le centre de Sidi Lahouari, sans, dit-elle, « que la raison ne soit mentionnée sur la décision d'affectation signée par le directeur de la Casoran, c'est-à-dire sans que cette décision ne fasse l'objet d'une délibération de la commission paritaire comme cela est de rigueur en cas de conflit professionnel. Cette mutation n'est même pas inscrite dans le cadre d'un mouvement. » C'est d'ailleurs dans ce sens que l'avocat de la partie plaignante s'est rapproché du directeur de la Casoran. A noter qu'au courant de la même semaine, le père d'une autre employée de la même caisse avait tenté de rencontrer le directeur de la Casoran pour une histoire de harcèlement dont se serait rendu responsable ce même chef de centre. Cette tentative aurait été vaine du fait que le père de cette dame a rencontré d'autres responsables de la Casoran qui lui auraient conseillé de laisser les choses telles quelles. En tous les cas, cette deuxième plaignante se trouverait actuellement en congé de maladie en raison de son état dépressif résultant d'une vive altercation survenue entre elle et son responsable, sur les lieux mêmes du travail.