Les travailleurs du service d'urbanisme de l'APC de Constantine ont tenu un sit-in hier devant l'entrée de leur administration pour protester contre les décisions jugées arbitraires prises par le P/APC de Constantine, Seifeddine Rihani contre le chef de service, Moussa Mechouche et sont adjointe. Les travailleurs qui ont refusé de rejoindre leurs bureaux ont réclamé l'annulation de ces décisions prises, selon eux, sans aucun motif. «C'est dans l'après-midi de dimanche dernier que le P/APC est venu au service avec d'autres responsables pour émettre des réserves sur la méthode de travail et le rendement des éléments du service en accusant le chef de service d'ignorance et de mauvaise gestion, puis il a décidé de fermer le bureau du chef de service et de son adjointe», ont affirmé les protestants. Depuis, les deux responsables n'ont pu rejoindre leurs bureaux. Par ailleurs, le P/APC a décidé également de sanctionner les autres fonctionnaires de ce service par une ponction d'une journée de leurs salaires. «Le pire dans cette affaire est que cette décision a été vite exécutée par la direction des ressources humaines, alors que les agents sanctionnés n'ont aucun lien dans le conflit qui oppose le P/APC au chef de service d'urbanisme», soutiennent les protestataires. De notre part, nous avons tenté à plusieurs reprises de contacter le P/APC pour avoir des éclaircissements sur cette mesure, mais ce dernier est resté injoignable durant toute la journée d'hier. Selon certaines sources de l'APC de Constantine, cette décision n'est guère fortuite, puisque le conflit qui a éclaté il y a quelques semaines entre le P/APC et le chef de service d'urbanisme est lié à la fameuse affaire du permis de construire accordé par le maire au Mouhafedh du FLN et son associé, qui n'est autre que le P/APW, pour la construction de 35 villas à la cité du 5 juillet sur une assiette classée vulnérable. Une affaire qui avait fait couler beaucoup d'encre et de salive dans la ville.