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Les problèmes palestiniens détournés
Suite à l'embargo international
Publié dans El Watan le 14 - 05 - 2006

Le non-payement pour le troisième mois consécutif des salaires de quelque 160 000 fonctionnaires de l'Autorité palestinienne, dont dépend directement le tiers de la population palestinienne, le manque de médicaments, le manque de carburant et de gaz butane, le chômage et la pauvreté de larges secteurs de la population, avant même la crise actuelle, plongent les territoires palestiniens dans un marasme socio-économique qui approche la crise humanitaire.
Cette situation est principalement due à l'embargo international imposé au nouveau gouvernement palestinien issu du Hamas, pour son refus de reconnaître Israël et l'arrêt de la lutte armée, et risque de se poursuivre longtemps encore même si le quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) réuni mardi à New York semble vouloir alléger les sanctions en mettant en place un mécanisme pour une reprise des aides dont bénéficiait l'Autorité palestinienne avant la formation par le Hamas, mouvement islamiste et radical, du gouvernement. Les Etats-Unis et l'Union européenne, qui considèrent le Hamas comme un mouvement terroriste, avaient suspendu leurs aides directes à l'Autorité palestinienne, depuis son arrivée au mois de mars à la tête du gouvernement. Ces positions sont en totale harmonie avec celles de l'Etat hébreu, qui veut faire croire au reste de la communauté internationale que, du côté palestinien, il n'existe pas de partenaire valable pour la poursuite du processus de paix. Mais la position israélienne devance la venue du Hamas au gouvernement. En isolant et en assassinant le défunt président Yasser Arafat, dans la Mouqatâa, siège de la présidence palestinienne à Ramallah, en refusant de mener des négociations sérieuses avec son successeur, l'actuel président Mahmoud Abbas, en appliquant sa politique unilatérale, commencée par le retrait de la bande de Ghaza en septembre 2005, la construction du mur de séparation raciste en Cisjordanie occupée, qui devrait être conclue par l'imposition aux Palestiniens des frontières définitives de l'Etat hébreu, qui empiètent largement sur les lignes découlant de la guerre de 1967, ajoutés au non-retour des réfugiés et au maintien de la ville sainte d'El Qods sous son contrôle, Israël doit faire croire au reste du monde qu'il n'y a pas de partenaire palestinien, tant il est vrai qu'aucun Palestinien n'acceptera de telles conditions. UN PROBLÈME QU'IL NE FAUT PAS MINIMiSER En accentuant sa pression économico-militaire sur les Palestiniens durant l'Intifadha d'El Aqsa, déclenchée en septembre 2000 et en aidant à la prolifération de la corruption au sein de l'Autorité palestinienne, Israël a beaucoup aidé au succès du Hamas aux dernières législatives palestiniennes, une victoire qui lui permettait plus facilement encore de poursuivre son complot, car le Hamas était déjà inscrit sur les listes des mouvements terroristes à Bruxelles et à Washington. Actuellement, plus personne ne parle des droits nationaux du peuple palestinien, plus personne ne parle de la légitimité internationale qu'Israël a de tout temps ignorée, même les chefs d'Etat arabes qui sont atteints d'une maladie qu'on pourrait appeler le silence de mort n'évoquent que rarement le problème palestinien comme une question de liberté et d'indépendance, tant cela semble dépassé par les événements, mais juste comme une question humanitaire. A Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel et le président égyptien Hosni Moubarak ont souligné la nécessité d'apporter une aide humanitaire au peuple palestinien pour éviter que la situation humanitaire ne se détériore en Cisjordanie et à Ghaza. Considérer la cause palestinienne comme une simple question humanitaire, revient à minimiser le problème. Les Palestiniens, qui ont vécu dans la pauvreté après avoir été transformés en un peuple à majorité de réfugiés, lorsqu'il a été spolié de ses terres par l'occupant israélien en 1948, ont toujours vécu la crise humanitaire. Le sauver ne revient pas à lui donner à manger, mais surtout à l'aider à retrouver sa liberté et son indépendance sur sa terre. Pour le reste, il est capable de se débrouiller.

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