Compagnon de Larbi Ben M'Hidi, de Ahmed Mahsas, de Mohamed Boudiaf, de Brahim Chergui, d'Elhachemi Trodi, de Ammar Khobini, de Abdelkrim Hassani, de Abdelhamid Mehri, de Maurice Laban, de Mohammed Khider, de Youcef Lamoudi, et de bien d'autres acteurs du mouvement national auquel il a adhéré dès son plus jeune âge, le moudjahid Mohamed Assami est décédé, vendredi à Biskra à l'âge de 95 ans, en son domicile de Hai El Moudjahidine. Militant du PPA, puis du MTLD et du FLN dont il a été un artificier et un armurier sans pareil, ce combattant de la cause nationale a joué un rôle actif dans le déclenchement, le 1er novembre 1954, de la guerre de Libération nationale contre les forces d'occupation françaises. Dans son échoppe de tailleur, située au centre-ville de la ville de Biskra, il reçut, soulignent historiens et hagiographes de la révolution, presque toutes les personnalités et figures historiques de la révolution nationale ; Ferhat Abbas, Mohammed Boudiaf, Krim Belkacem, Mustapha Ben Boulaïd tenaient dans l'arrière-boutique des réunions clandestines sous sa protection. Chargé par Mohamed Belouizdad d'alimenter les maquis des Aurès, du nord constantinois, de la Kabylie et des environs d'Alger en armes, Mohammed Assami arpentait le sud du pays et notamment Oued Souf pour s'acquitter de sa tâche sans mettre la puce à l'oreille des services de sécurité français. C'est lui, entre autres responsables, qui désignera Larbi Ben M'hidi et Mostefa Benboulaïd pour représenter l'un les Ziban et l'autre les Aurès à la réunion historique des 22 en charge du déclenchement de l'insurrection armée sous le commandement de Mohammed Boudiaf. Hier, des centaines de personnes attristées par la disparition de cette figure authentique de la libération du pays, ont accompagné le défunt vers le cimetière de Laâzilet où il a été inhumé dans une atmosphère pleine de tristesse et de recueillement solennel. 94 personnes sous mandat de dépôt au mois d'août
Dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de criminalité et de la protection des personnes et des biens, la police judicaire de Biskra a traité, pour le seul mois d'août, 334 affaires délictuelles à l'issue desquelles 187 dossiers pénaux ont été transmis à la justice, indique un bilan émanant de la direction de la sûreté de la wilaya. Impliquant 315 individus dont 94 parmi lesquels 17 mineurs et une femme ont été placés en détention préventive, ces affaires concernent essentiellement le vol, les agressions physiques et les coups et blessures volontaires ainsi que le port d'armes blanches sans raison légale. Durant cette même période, il est fait état de 3 affaires de trafic d'alcool ayant abouti à l'arrestation de 4 hommes et à la saisie de 2600 unités de différentes boissons alcoolisées et de 13 affaires liées à la consommation, détention et commerce illicites de produits stupéfiants. A ce propos, 14 personnes sur les 22 impliquées ont été écrouées sur ordre du procureur général ; 40 g de kif traité et 62 pilules d'un psychotrope ont été découverts en leur possession, est-il indiqué. Pour leur part, les différentes brigades de la police de la circulation routière ont enregistré 474 infractions au code de la route et 153 délits pour lesquels 42 P.-V. de retrait de permis de conduire ont été établis. Le mois d'août a été émaillé de 51 accidents de la route ayant fait 2 morts et 63 blessés, précise le même document. Deux motocyclistes mortellement percutés à Tolga
Circulant sur une motocyclette sans feux de position sur l'avenue principale de Tolga, deux hommes, âgés de 36 ans, habitants la commune de Bordj Ben Azzouz, ont été violemment percutés à une intersection, vendredi soir, par une voiture touristique, a-t-on appris de sources fiables. L'une des victimes de cet accident est décédée sur place tandis que la seconde, grièvement atteinte, a rendu son dernier souffle à l'hôpital de Tolga où elle y avait été évacuée dans un état préoccupant par les secouristes de la Protection civile. Les services de sécurité ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances et les causes exactes de ce drame.