La commune de Sidi Ayad, située sur la rive droite de la Soummam, à 65 km de Béjaïa, vit d'énormes difficultés en matière de transport en commun. Seuls les villages ou groupes d'habitations limitrophes à l'axe routier reliant le village Hammam (chef-lieu communal) à Sidi Aïch sont desservies régulièrement par les transporteurs exerçant sur cette ligne. Les autres villages de la localité, notamment ceux d'Iftissen et de Sidi Ayad-village, ne sont desservis que de façon aléatoire. « Nous avons un seul fourgon qui prend son départ le matin pour n'y revenir qu'en fin de journée. Tout le reste de la journée, aucune rotation n'est assurée », se plaint un habitant d'Iftissen. Notre interlocuteur explique encore qu'« en l'absence même du transport scolaire, les élèves sont contraints de faire régulièrement des navettes à pieds sur prés de 3 km pour rejoindre leurs établissements, ce qui les pénalise sérieusement, surtout en hiver où les conditions climatiques ne sont pas clémentes ». « Malgré la disponibilité des véhicules, certains transporteurs ne respectent pas les règles du travail. Ils doivent assurer la couverture de tous les villages de la circonscription mais, malheureusement, les choses ne fonctionnent pas convenablement. L'exemple des transporteurs sur la ligne Sidi Ayad-Béjaïa est le plus édifiant. Ces derniers n'ont pas trouvé mieux que de limiter leurs rotations entre sidi Aïch et Sidi Ayad », nous dit le vice-président de l'APC, M. Gougam. Concernant le transport scolaire, l'élu promet que ce problème sera pris en charge dès la rentrée scolaire prochaine. « L'APC ne dispose pas de moyens pour assurer la transport scolaire. Néanmoins, la wilaya nous a accordé trois bus et nous attendons toujours leur livraison pour régler définitivement ce problème. »