Tamokra : Un pont souhaité à Tasfart « Notre commune souffre de l'enclavement, de l'endettement, du fort taux de chômage ainsi que de la raréfaction des assiettes de terrain pour l'accueil des éventuels projets », nous dit le P/APC de Tamokra, Aït Touati Mouloud. Le nœud gordien des problèmes dont pâtit la commune est l'absence d'un pont au niveau de Tasfart qui permettra aux usagers de la route d'éviter le détour par Taharacht. Or, la concrétisation de ce projet à cet endroit stratégique peut s'avérer le sésame pour le désenclavement et l'essor économique et social non seulement de Tamokra mais de l'ensemble de la région. En attendant, dans le cadre du PCD 2007, l'APC a bénéficié de 40 millions de dinars dont une partie sera affectée au revêtement des routes et l'assainissement. Aussi, la première tranche du nouveau siège de l'APC de Tamokra (Akbou) sera réalisée pour une enveloppe financière de 12 millions de dinars. Les travaux de réalisation d'un stade communal au chef-lieu de commune sont en voie d'achèvement. De même, trois terrains de proximité sont prévus respectivement à Tamokra, Bicher et Touffert. Sidi Ayad : Iftissène et El Hammam réclament le transport Les habitants des villages Iftissène et El Hammam, dans la commune de Sidi Ayad (Sidi Aïch), ont lancé récemment une pétition portant plus de 200 signatures et adressée à la direction des transports de la wilaya de Béjaïa et aux autorités locales. Les villageois demandent la desserte de la ligne reliant le chef-lieu El Hammam au village Iftissène (2,5 km), jusque-là non desservie. Un problème qui est déjà soulevé par l'APC puisque des requêtes ont été déjà adressées à la direction des transports pour prendre en charge cette revendication, confirme M. Gougam, vice-président de l'APC : « Ce tronçon routier nécessite une prise en charge effective et nous demandons à la direction concernée de prévoir une desserte de cette ligne. » La pêche dans l'eau polluée de la Soummam La pêche à la ligne se pratique actuellement à Sidi Aïch au bord de l'oued Soummam. En effet, des jeunes et moins jeunes, cannes à pêche à la main, jettent l'hameçon dans les eaux polluées de l'oued pour pêcher sans se poser trop de questions sur la qualité de l'eau qui paraît, le moins que l'on puisse dire, polluée et dégage de loin des effluves repoussantes. Le plus frappant dans tout cela, c'est l'existence bel et bien de poissons du genre carpe, comme nous l'a montré, tout content, un collégien venu pêcher avec deux de ses copains. A la question de savoir s'ils font cela pour combler leur loisir ou pour le plaisir, ils répondent que leurs poissons finissent frits dans les poêles sans transition. Un autre jeune qui pêche aussi dira au sujet de la consommation de ces carpes, vivant dans cet oued : « on désinfecte avec du sel et du vinaigre et on met le tout au frigo. Personnellement je n'ai pas eu de problèmes de santé. » Sur les berges de l'oued, il y a aussi des troupeaux d'ovins et de bovins qui paissent et s'abreuvent de son eau. Le tableau sombre se complète avec les baignades, en été, dans ces mêmes eaux répugnantes de l'oued Soummam qui passe par plusieurs localités qui en font leur dépotoir et leur collecteur d'eaux usées, sans omettre bien sûr les rejets industriels en tout genre.