Le chemin communal de la région de Thakhribt à 4 kilomètres à l'ouest de Maâtkas est dans un piteux état depuis des années. Les travaux de bitumage réalisés depuis plus de dix ans a disparu dans toute sa longueur laissant place à des trous béants. Cette route empruntée quotidiennement par des centaines de citoyens d'Iakouchène, Arkouv Azegagh et Thakhribt est truffée de nids de poules et de crevasses gênant complètement la circulation automobile. Les usagers automobilistes ou piétons souffrent le martyre de cette route abandonnée par les autorités publiques. En plus de cet interminable désagrément, la chaussée est sinueuse et rétrécie dans plusieurs tronçons où deux véhicules ne peuvent pas circuler en même temps. Elle est aussi dépourvue de caniveaux et d'avaloirs des eaux pluviales. De ce fait, les eaux de pluie ruissellent à même la chaussée participant à sa destruction. «Nous sommes très agacés par l'état de notre unique route. Nous avons sollicité les autorités locales pour procéder à sa réfection ou à son aménagement. Notre réclamation est restée lettre morte sans raison valable. Du village Thakhribt jusqu'à El bir, le village voisin, l'automobiliste est condamné à circuler à la 1ère vitesse et à zigzaguer pour épargner la suspension de son véhicule des centaines trous. Egalement, ce désagrément a pénalisé les citoyens marchant à pied, en hiver comme en été. Les collégiens et les lycéens ont aussi ressenti le danger pouvant engendrer les trous. Nous interpellons encore une fois les responsables de prendre en charge notre unique route cauchemardesque.», dit Hocine, un habitant de Thakhribt. En somme, le développement dans cette région de Maâtkas est reporté encore une fois. Les citoyens poursuivront leur vie dans l'isolement et le dénuement car les inexistences de commodités dans cette contrée sont multiples.