Le délai de 30 jours accordé aux particuliers expirera sous peu. Une quinzaine de propriétaires se sont manifestés. L'opération de récupération des locaux fermés et inexploités à Alger-Centre suit son cours. Des mises en demeure ont été placardées sur les portes des magasins des particuliers pour les sommer de se présenter à l'APC et entamer les travaux de réhabilitation exigés. Quelque 80 locaux fermés ont été recensés sur les grands boulevards, où sont menées depuis quelques mois des opérations de réhabilitation. «En plus des 80 espaces commerciaux des grands boulevards (Didouche Mourad, Larbi Ben M'hidi, Zighoud Youcef, etc.), il en existe plus de 450 autres à travers toute la commune», signale Abdelhakim Bettache, président de l'APC, qui se fait fort de mener à terme l'opération d'embellissement des devantures des magasins abandonnés par leurs gérants.Des propriétaires se sont déjà manifestés. «Les mises en demeure envoyées ont eu un certain écho de la part des concernés. Une quinzaine ont déjà entamé les opérations de réhabilitation qui leur sont exigées. D'autres se sont présentés à l'APC. Des locaux sont fermés depuis au moins 20 ans. S'il y a une seule personne qui se manifeste et à qui on règle le problème, c'est un souci en moins», estime M. Bettache. Plusieurs cas ont été enregistrés par les services de l'APC. «Des héritiers se trouvent en justice. On a constaté aussi que des locaux ont été récupérés par l'Etat. C'est le cas de l'hôtel des Négociants de la rue Larbi Ben M'hidi. Les trois héritiers se sont présentés chez nous, mais après les recherches avec l'OPGI et la Régie foncière, partie prenante dans l'opération, il s'est avéré que l'Etat a récupéré les locaux de cet hôtel et toute la structure», informe le P/APC, qui signale que ses services sont «épaulés» par la wilaya d'Alger (OPGI et Régie foncière). Le délai de 30 jours accordé aux particuliers expirera sous peu. «Il reste une dizaine de jours à ces personnes pour se manifester. Nous enverrons une deuxième mise en demeure de 15 jours avant de sévir et récupérer les locaux», précise M. Bettache.