Le cas des candidats des communes de Bendaoud et Leksour, qui ont boudé les examens du BEF et bac sportifs, intrigue à plus d'un titre les responsables du secteur. Ces innocents, pris en otage, se sont alignés bon gré mal gré derrière leurs parents qui protestent contre le choix d'un site retenu pour l'implantation d'un lycée. Lors de sa visite ce week-end dans la daïra de Aïn Taghrout, le wali a exhorté les élus à être perspicaces en s'éloignant du népotisme quant au choix de grandes décisions qui pourraient se répercuter négativement sur la stabilité de la commune. Il a également critiqué le fait d'implanter dans chaque commune un lycée au détriment du rendement pédagogique et la qualité de l'enseignement, sinon pour le bon déroulement des examens de fin d'année une enveloppe conséquente a été allouée par la wilaya au profit de l'éducation, nous dit-on. Elle devrait couvrir les besoins en matière de restauration, transport et hébergement. Pour les 33 735 jeunes, le compte à rebours commence. Dans une semaine, ce sera le début de la quinzaine de tous les dangers, y compris pour les parents soucieux de l'avenir de leur progéniture où se succéderont toutes les épreuves, de la 6e, du BEF et du bac. Pour ce qui est de l'examen de la 6e, ils seront 15 666 candidats affectés dans 74 centres. Cependant le bac verra la participation de 13 158 candidats toutes séries confondues, répartis dans 40 centres et encadrés par environ 2000 enseignants. La correction se fera au lycée Saïd Zerrouki et regroupera plus de 500 correcteurs. Par ailleurs, 5011 collégiens se présenteront au BEF, une épreuve qui disparaîtra à jamais compte tenu des nouvelles réformes. Un seul centre de correction a été retenu, à savoir le CEM Mohamed Bengharbi.