Faisant suite aux poursuites judiciaires (mises sous contrôle judiciaire) par le juge d'instruction près le tribunal de Tiaret à l'endroit de dix élus de l'APC de Frenda dont le maire d'obédience FLN, Hadj Abdelkader Meziani, pour une affaire liée à «la présumée passation d'un contrat contraire au code des marchés publics s'agissant de denrées alimentaires», les autorités locales ont saisi, par l'entremise d'un rapport détaillé, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour suite à donner. Et, contrairement à ce qui a été propagé, «les élus en question poursuivent normalement leurs missions au niveau de l'APC puisqu'aucune notification de suspension n'a été adressée aux mis en cause», précise le chef de daïra. Bien plus, le P/APC, dans une déclaration en marge d'un point de presse, dit «vouloir interpeller le Président de la République, le ministère de l'Intérieur et celui de la Justice pour qu'une enquête soit ouverte» sur ce qu'il considère comme «de graves piétinements du droit par certains élus et autres personnes ayant fait main basse sur la ville».