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les shebab commettent un carnage à Beledweyne
Au moins 17 personnes tuées dont 4 civils dans le nord de la Somalie
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2013

Bien que traqués et en nette perte de vitesse depuis notamment la décision prise en 2007 par l'Union africaine de s'impliquer militairement en Somalie pour «imposer la paix», la milice islamiste somalienne des shebab, affiliée à Al Qaîda, garde néanmoins une importante capacité de nuisance.
Mogadiscio (Somalie)
De notre envoyé spécial
Elle l'a encore une fois prouvé avant-hier en menant une attaque à la voiture piégée, à 11h15 heure locale, contre un poste de la police somalienne à Beledweyne, une ville garnison située à environ 350 km au nord de Mogadiscio. Bilan provisoire de l'attaque : au moins 17 personnes ont été tuées dont 4 civils.
L'information, confirmée à El Watan par le colonel Ali Aden Houmed, porte-parole des forces africaines de l'Amisom dont le quartier général se trouve à Mogadiscio, fait état de la mort de 12 policiers somaliens ; 11 policiers djiboutiens ont été également gravement blessés. L'un d'eux a succombé à ses blessures lors de son évacuation vers l'hôpital.
Des sources proches des autorités somaliennes révèlent, en outre, que des militaires de diverses nationalités ont été blessés lors du raid des shebab. Ce bilan, très lourd, montre que les shebab ont minutieusement préparé leur attaque et comptaient frapper les esprits. Après avoir, en effet, fait sauter les portes du commissariat de Beledweyne à l'aide d'une voiture bourrée d'explosifs, leur commando s'est introduit dans le bâtiment et a ouvert le feu sur les personnes qui s'y trouvaient.
Dans la confusion ambiante, un hélicoptère des Nations unies qui transportait un groupe de journalistes étrangers qui devaient se rendre sur place, pour se rendre compte des efforts accomplis par l'Amisom pour restaurer la sécurité dans la ville, a dû rebrousser chemin et rallier la capitale somalienne en toute urgence.
Enjeux de pouvoir sur fond de terrorisme
Depuis quelques mois, Beledweyne est devenue la cible privilégiée des shebab. Pas plus loin qu'en octobre dernier, un attentat à la bombe visant un restaurant de la ville connu pour être fréquenté par les soldats de l'Amisom et de l'armée éthiopienne avait fait 16 morts. L'acharnement contre Beledweyne s'explique par le fait qu'il s'agit d'une localité stratégique pour les shebab dans la mesure où elle constitue la principale voie d'accès à la province éthiopienne de l'Ogaden. Ils en ont d'ailleurs été chassés il y a plus d'un an par les forces somaliennes et l'Amisom, forte aujourd'hui de plus de 17 000 hommes.
Depuis qu'ils ont été totalement chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab ont enchaîné défaite sur défaite et successivement abandonné leurs bastions du centre et du sud du pays. Ils contrôlent néanmoins encore de vastes zones rurales et optent désormais la guérilla et les opérations kamikazes. Notant justement l'urgente nécessité de «reprendre et renforcer la campagne militaire contre les shebab», le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé la semaine dernière, à l'unanimité, d'autoriser les Etats membres de l'Union africaine à proroger jusqu'au 31 octobre 2014 le déploiement de l'Amisom. Par la résolution 2124 (2013), le Conseil a approuvé, en outre, l'envoi de 4400 soldats supplémentaires pour renforcer la force africaine, portant ainsi ses troupes à 22 126 hommes.
Les soldats supplémentaires devraient arriver début 2014. Si l'augmentation des effectifs, décidée «pour une durée de 18 à 24 mois», devrait permettre de réduire considérablement les niveaux de violence en Somalie et d'asphyxier davantage les shebab, il faut bien comprendre que l'opération s'inscrit dans le cadre d'une stratégie globale de désengagement. Car, après ce délai, une contraction des effectifs sera envisagée. En clair, cela veut dire que l'Amisom est appelée à partir bientôt. Mais au vu de la situation sécuritaire encore très instable et de l'extrême faiblesse de l'armée somalienne, il est peu probable qu'une contraction des effectifs soit envisagée avant 2016, date à laquelle doivent avoir lieu des élections générales cruciales dans le pays. Et même lointains, les enjeux de pouvoirs liés à ce scrutin — qui doit permettre à la Somalie de se doter d'institutions élues démocratiquement — sont d'ailleurs aujourd'hui à l'origine d'une crise de confiance, entre le président somalien et son Premier ministre, qui paralyse l'Etat.
Les tensions politiques entre les différents clans qui se partagent actuellement le pouvoir sont également particulièrement vives et n'augurent rien de bon. Le constat assez décevant, il faut le reconnaître, fait dire à de nombreux observateurs que l'Amisom restera certainement encore longtemps le garant de la stabilité et de la sécurité en Somalie.


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