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Le ras-le-bol des habitants de Sidi M'cid
Bas-fonds de la ville des ponts
Publié dans El Watan le 27 - 11 - 2013

La population se plaint surtout du manque d'hygiène, du mauvais état des routes et de l'insécurité.
Routes impraticables, trottoirs défoncés, bouches d'égouts défaillants, insécurité et une pollution à grande échelle. C'est ce qui caractérise actuellement le quartier de Sidi M'cid. Distant d'environ 5 km de Constantine, flanqué au bord d'une route secondaire menant au centre-ville, empruntée par les automobilistes pour contourner le dense trafic de la RN3, Sidi M'cid qui abrite près de 8000 habitants est constitué uniquement de logements évolutifs auxquels sont venus se greffer anarchiquement quelque 400 gourbis donnant ainsi à l'endroit l'aspect d'un ghetto. Un lieu où n'existent ni espaces verts, ni loisirs et encore moins de terrains de jeu. Le président du comité de quartier, Mohamed Azaza, exprime à ce titre le ras-le-bol des habitants.
Ces derniers s'indignent parce que rien n'a été fait pour leur quartier, et ce, malgré les nombreuses démarches entreprises auprès des services de l'APC. Ils sont unanimes à déplorer la saleté et le laisser-aller dans lesquels est confinée leur cité. «La dernière opération d'amélioration urbaine dans notre cité remonte à 1997 ; depuis les choses ne font que se dégrader. Notre principale préoccupation a trait à l'insécurité et à l'absence d'hygiène. Le commissariat dont nous dépendons, le 3ème arrondissement, se trouve à la cité Emir Abdelkader à dix km d'ici. Les délinquants imposent leur loi dans le quartier et les agressions sont monnaie courante. Les bacs à ordures sont insuffisants pour contenir tous les détritus», dira notre interlocuteur. Désabusés par les innombrables promesses d'un lendemain meilleur, jamais tenues par les autorités locales, les habitants, organisés en association, se démènent seuls pour régler leurs problèmes. Et ces derniers sont nombreux, notamment en ce qui concerne la sécurité, l'éclairage public, l'absence de balayeurs et de transport scolaire pour les lycéens, qui doivent se rendre à leurs établissements à Constantine ou à Bekira par leurs propres moyens.
L'unique salle de soins du quartier manque de tout, affirme notre interlocuteur, qui déplore d'autre part, l'état lamentable dans lequel se trouve le CEM du quartier qui ne dispose même pas d'une salle de sport alors qu'il vient de bénéficier d'une opération de réhabilitation. Il évoquera également l'état délabré des routes et voies d'accès au quartier, en plus du chômage qui touche une grande partie de la population en particulier les jeunes. Le président de l'association du quartier souligne encore que la réouverture des bassins du complexe palmarium de Sidi M'cid n'a pas bénéficié finalement aux jeunes de la cité en matière d'emploi puisque deux postes seulement leur ont été attribués dans le cadre du dispositif de l'Anem. En tout état de cause les représentants des habitants de Sidi M'cid parlent de «l'incapacité des autorités locales à assumer leurs responsabilités» et de «la défaillance criarde des pouvoirs publics».


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