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Instabilité, exaspération et gouvernement contesté
La Libye, deux ans après la chute d'El Gueddafi
Publié dans El Watan le 01 - 12 - 2013

Il suffit de constater la discipline avec laquelle toute la ville de Tripoli a suivi sa grève générale de trois jours de protestation contre la tuerie de Gharghour, ayant coûté la vie à 43 manifestants, pour comprendre le degré d'exaspération atteint par la population de cette ville.
Les 18, 19 et 20 novembre, Tripoli était une ville morte. Les avenues étaient quasi-vides. Seul Meydan Al Jazayer (place d'Algérie) donnait de la voix pour traduire la colère des Tripolitains contre la présence des milices. La colère était arrivée à son paroxysme et les citoyens avaient appelé à la désobéissance civile pour aller jusqu'au bout dans leurs objectifs.
Mais, au-delà de ce dernier incident, comment l'insécurité est-elle arrivée à un tel point et pourquoi le gouvernement Zeidan et, avant-lui, celui d'Al Kib n'ont-ils pas mis la Libye sur la voie de la stabilité et du redressement économique, plus de deux ans après la chute d'El Gueddafi ?
La Libye a vécu plusieurs événements importants depuis le déclenchement de l'insurrection contre El Gueddafi le 17 février 2011 à Benghazi dans l'Est et à Zenatne, dans le Djebel Neffoussa à l'Ouest. Il a fallu plusieurs milliers de morts et six mois de guerre pour voir chuter, le 20 août, le bastion de Bab El Azizia à Tripoli, symbole de l'autorité d'El Gueddafi. Le 20 octobre, c'est Mouammar El Gueddafi, ainsi que son fils Al Moatassim qui ont été tués près de Syrte. La libération de la Libye a été alors proclamée. Le 1er novembre suivant, Abderrahim El Kib a été désigné par le Conseil national de transition pour former un nouveau gouvernement. Le 19 novembre, Seif El Islam El Gueddafi a été capturé au sud du pays alors qu'il essayait de passer les frontières. Il a été transféré à Zentane pour y être emprisonné à ce jour. Depuis, la situation s'est stabilisée entre les mains des nouvelles autorités.
Premières élections libres
Le 7 juillet 2012, des élections libres ont été tenues et ont abouti à la formation d'un Congrès national général (CNG), autorité suprême en Libye. Le CNG a élu un président, Mohamed El Megaryef, qui a dû démissionner le 28 mai 2013, victime de la loi d'épuration, votée le 5 mai 2012, qui exclut tous ceux qui ont collaboré avec El Gueddafi durant les 42 ans de son pouvoir. Megaryef a été pour une courte période ambassadeur en Inde, avant qu'il ne soit pourchassé par El Gueddafi des décennies durant. Megarief a été remplacé par Nouri Bousahmine. Au niveau du gouvernement, Ali Zeidan est aux commandes depuis le 14 novembre 2012. Son autorité s'est toutefois affaiblie dans la mesure où il a même été enlevé de son lieu de résidence à l'hôtel Corinthia, le 10 octobre 2013, avant d'être libéré quelques heures plus tard.
La Libye dispose donc d'un Congrès national général, élu le 7 juillet 2012 pour une année, qui est l'autorité suprême et qui est supposé veiller aux élections d'un comité de 60 membres (20 de Tripolitaine, 20 de Cyrénaïque et 20 de Fezzan), en charge de rédiger la nouvelle Constitution. N'ayant pas accompli sa mission, une première prolongation de six mois a été accordée au CNG, qui réclame aujourd'hui une
deuxième prolongation à partir du 7 février 2014. Mais les Libyens commencent à en avoir marre de cette léthargie. Il faut toutefois reconnaitre que ce n'est pas l'unique défaillance de cette nouvelle Libye. Plusieurs autres problématiques secouent la société et inquiètent les Libyens. Deux années après la chute d'El Gueddafi, où en est la Libye ?


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