33% de la population mondiale n'a pas accès à l'eau. 50% manque d'hygiène de base. « Le stress hydrique », qui affecte déjà 1,7 milliard d'individus pourrait toucher 5 milliards de personne en 2025. Le problème des ressources en eau ne se pose pas plus pour lutter contre la désertification que parce que l'eau est de toute façon une denrée rare. Au point de ne représenter que 3% de la surface du globe. Il est vrai que 70% de la planète est recouverte d'eau, mais moins de 3% de cette eau est douce. Pire, seulement 1% de cette eau est disponible à partir de rivières, de lacs ou de puits. Dans 79% des cas, l'eau douce se présente sous forme de glace polaire et 20% sous forme d'eau souterraine. Ce qui caractérise une zone aride, c'est sa pluviométrie est moindre dans certaines régions, mais en plus de par la chaleur, il y a une évaporation importante. « Les eaux de surface (lacs et rivières) disparaissent généralement assez vite ». Le cycle de l'eau L'eau des mers et des lacs, sous l'effet de la chaleur procurée par le soleil, s'évapore dans l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau. C'est cette même vapeur qui, lorsque les températures baissent, se condense dans un nuage et s'échappe sous forme de pluie. L'homme a inventé mille stratagèmes pour accéder à l'eau. Il y a les puits, les foggaras dans le Sud ou les impluvium en Italie... L'absence d'eau conduit à la désertification ou l'aggrave. Mais elle est également la cause de maladie et de mortalités. « Les maladies liées à la qualité de l'eau tuent près de 13 millions de personnes par an, dont 5 millions d'enfants (à cause de la dysenterie). Les pays industrialisés consomment en moyenne 300 litres d'eau par habitant et par jour ; l'Australie : 1430 litres par habitant et par jour ; l'Irlande : 142 litres par habitant et par jour ; les pays en développement en consomment beaucoup moins, de 10 à 30 litres par habitant et par jour ; le Madagascar : 36 litres par habitant et par jour ; la Somalie : 8 litres par habitant et par jour.