Les organisations estudiantines à Sidi Bel Abbès n'écartent pas la possibilité de recourir à la rue pour débloquer une situation qui ne cesse d'empirer du fait du mouvement de grève observé par les enseignants du supérieur, depuis le 13 mai dernier, et le boycott des examens qui s'en est suivi dans bon nombre de facultés de l'université Djillali Liabès. Les assemblées générales et les marches initiées au sein de la faculté des sciences, ces deux derniers jours par l'UGEL, renseignent d'ailleurs sur l'ampleur du malaise qui couve au sein de la communauté estudiantine. L'UNEA, qui a organisé ce week-end un regroupement régional au centre de vacance a, de son côté, appelé les protagonistes du conflit à « plus de sagesse » et à un dialogue « serein et responsable » pour solutionner un conflit dont les conséquences se font ressentir de jour en jour.