Depuis des années le réseau routier de la commune de Maâtkas, au sud de Tizi Ouzou, est dans un sérieux délabrement. Cet état de fait est apparent sur la majorité des chemins de communication menant aux villages de la région dont les habitants n'ont de cesse à interpeller les pouvoirs publics pour une réfection des routes de leurs bourgs qui, de ce fait, subissent un véritable isolement. «Nous attendons depuis longtemps les travaux de bitumage des routes, mais à chaque fois, les autorités locales arguent un «empêchement» du fait que les travaux ne peuvent se réaliser avant le passage des réseaux du gaz naturel et de l'alimentation en eau potable (AEP). L'on se demande alors pourquoi tant de retards dans chaque chantier ? Si les chantiers du gaz prennent des années, la réfection des routes doivent-elles aussi rester autant dans leur état lamentable ?», se demandent des habitants du village Ihedadhène, qui semblent souffrir le plus de ces désagréments. La route principale reliant le chef-lieu de Maâtkas à Draâ Ben Khedda via Aït Zaïm, connaît aussi une forte dégradation en raison d'un dense trafic routier qu'elle enregistre quotidiennement. Sur un tronçon de plus de 4 kilomètres, celle-ci dessert, faut-il le noter, de nombreux villages, comme Aït Ahmed, Aït Zaïm, Tizi N'tzougarth, Ighil Aouène et El Bir, ainsi que des villages de la commune voisine, Tirmitine. La même situation se présente pour de nombreux autres chemins et routes intercommunaux et inter-villages dans la région. C'est dire l'urgence d'une réfection du réseau routier de cette contrée du sud de la wilaya.