L'Orchestre symphonique national donne rendez-vous à ses nombreux mélomanes le 13 février à 19h au Théâtre national d'Alger et le 15 février à 18h au Théâtre régional d'Oran. L'orchestre Symphonique National signe là son deuxième concert de l'année 2014. Ainsi, les deux concerts programmés à Alger et à Oran seront dirigés par le chef d'orchestre français Thomas Dubienko. Le soliste français, Alain Arias, sera également de la partie. Les grandes lignes de ce programme ont été divulguées hier par le directeur de l'Orchestre Symphonique National, Abdelkader Bouazzara, lors d'une conférence de presse animée au niveau de l'Institut supérieur national de musique. Le conférencier a rappelé devant une assistance nombreuse qu'il est devenu une tradition pour l'orchestre symphonique national que d'inviter des artistes étrangers à venir se produire en Algérie. «Nous allons, dit-il, vivre des moments de pur bonheur. Le public s'enivrera d'un répertoire appartenant à trois monstres de la musique universelle, en l'occurrence Mozart, Beethoven et J. Hatdn. Ces derniers ont donné le meilleur d'eux-mêmes. L'Orchestre symphonique national compte bien poursuivre sa quête, en faisant découvrir des répertoires aussi riches que divers.» Prenant la parole, le maestro Thomas Dubienko s'est dit heureux de se produire pour la première en Algérie. Il a avoué que le programme qui sera joué durant ces deux concerts est articulé autour de la collaboration du violoniste Amain Arias. «Le programme choisi est des plus difficiles à exécuter. J'ai choisi trois œuvres cohérentes historiquement. Il y a dans l'œuvre une part de plaisanterie et d'humour. J'espère que cela sera perceptible par le public.» Concernant sa collaboration avec les musiciens de l'Orchestre symphonique d'Alger, Thomas Dubienko estime que c'est un réel plaisir de travailler dans des conditions agréables et humaines à la fois et de surcroît avec des musiciens algériens talentueux. «La collaboration est nécessaire entre les arts. Les musiciens algériens de l'Orchestre symphonique sont investis et très réactifs. Dommage que l'on soit limité par le nombre de répétitions. Le climat est agréable et la complicité est bien perceptible. Pour avoir fréquenté plusieurs formations, je dirais que venir se frotter aux côtés de l'Orchestre symphonique national n'a pas de prix», explique-t-il fièrement. Pour rappel, pareillement à sa formation et à sa pratique de direction, Thomas Dubienko a entrepris des études d'écriture, analyse, histoire de la musique. Lauréat du Cnsm de Lyon. Il est spécialisé dans les langages des XXe et XXIe siècles et la pratique de la musique ancienne sur instruments d'époque.Organisé sous le patronage de Khalida Toumi, ministre de la Culture, et en partenariat avec la direction de la culture de la wilaya d'Oran, le Théâtre national algérien et l'Institut français d'Alger, le programme de ces soirées sera des plus riches. En ouverture, le public pourra apprécier Don Juan de W. Mozart, un concerto pour violon et orchestre en ré Majeur, Op.61 de L.V. Beethoven avec le soliste Alain Arias au violon et la symphonie n°104 en ré Majeur, Londres, signée par J. Haydn. Il est à noter que si antérieurement l'accès aux concerts de l'OSN était gratuit, désormais les potentiels intéressés devront débourser la symbolique somme de 200 DA pour accéder à l'entrée.