Onze associations locales de la ville d'El Harrouch ont demandé dans une lettre adressée au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière « d'intervenir pour mettre fin au problème que vit le service de la maternité ». Ils précisent que depuis le mois de février dernier, le service demeurait sans gynécologue suite à un différend survenu entre la direction du centre hospitalier et les deux gynécologues qui y exerçaient, avant d'expliquer : « Les deux praticiens conventionnés mettent en cause la direction du centre hospitalier », qui, aux termes de la lettre, n'aurait pas respecté les clauses de la convention relative à l'emploi du temps, les amenant ainsi à résilier ladite convention. Les signataires insistent par ailleurs pour souligner que depuis février, les femmes d'El Harrouch se sont retrouvé contraintes d'accoucher au centre hospitalier de Skikda, loin de plus de 35 km. Contacté, le directeur de l'hôpital d'El Harrouch a précisé que les deux gynécologues conventionnés depuis 1999 « sont venus proposer d'alléger leur temps de travail en leur permettant d'assurer les gardes seulement, chose qui a été refusée par le conseil médical vu que cette option priverait l'hôpital d'un gynécologue durant les jours ouvrables ».