Des magistrats, avocats et universitaires de nombreux pays de la Méditerranée auront aujourd'hui et demain à débattre de la problématique « L'arbitrage commercial international en Algérie ». Ainsi le barreau de Sétif, qui chapeaute les cours de Bordj Bou Arréridj, de M'sila, de Béjaïa et de Sétif, organise, en collaboration avec l'université de Béjaïa, la rencontre qui sera animée par plus de quarante communications réparties en cinq grands axes. Les 400 séminaristes vont vraisemblablement profiter de la circonstance pour échanger leurs expériences vis-à-vis de l'arbitrage et ses caractéristiques en droit algérien. Les nouveaux principes directeurs de l'arbitrage commercial et leurs effets sur la position du législateur algérien sera l'un des cinq axes qui caractériseront ce conclave, placé sous le patronage du ministère de la Justice. Les universitaires et juristes de Tunisie, d'Egypte, du Liban, de la France et de l'Algérie confronteront à l'occasion des idées en la matière. Paul Nemo de l'Union internationale des avocats (UIA ) et Yves Repiquet, bâtonnier à Paris, prendront, eux aussi, part aux débats qui seront sans nul doute de hautes factures. « Cette rencontre est la première du genre à aborder ce thème plus que jamais d'actualité. C'est une opportunité pour les magistrats et les avocats devant renforcer et approfondir leurs connaissances à propos de l'arbitrage, n'étant désormais que la justice alternative qui s'impose dans les litiges inhérents aux contrats commerciaux », souligne Me Ahmed Sai, bâtonnier à Sétif.