Depuis la construction de la cité Ahmed Oulami d'Ouled Fayet gérée par l'AADL, les habitants vivent dans des conditions lamentables. «Les ascenseurs sont souvent en panne, déclare une résidante. Une situation insupportable pour les habitants des derniers étages. Personnellement, je suis diabétique et sans ascenseur cela m'oblige à faire beaucoup d'efforts physiques ; conséquence, je fais souvent des hypoglycémies à mi-chemin. Je suis contrainte de faire appel aux voisins pour m'aider.» En plus, l'hygiène des immeubles laisse à désirer. Faute d'ascenseur, les femmes de ménage ne balayent que les deux premiers étages, laissant les autres paliers dans la saleté. Cette saleté est aussi apparente sur le vitrail extérieur. Mais le pire, c'est l'insécurité qui règne dans les lieux. Les caves ouvertes des immeubles sont les lieux propices pour la débauche et la délinquance. Les résidants ont frappé à toutes les portes sans avoir des résultats concrets. Ils interpellent les responsables de l'AADL et le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme afin de trouver une solution définitive à leurs problèmes.