L'assemblée générale des enseignants de l'université de Sidi Bel Abbès, tenue hier, a déploré le « mutisme » de la tutelle quant à la non-prise en charge des revendications des enseignants et la « légèreté » avec laquelle l'administration tient à la réalisation « virtuelle » des examens en dehors de toutes les normes pédagogiques et d'éthique. Maintenant leur mouvement de grève pour la cinquième semaine consécutive, la section CNES de l'université Djillali Liabès tient à rappeler, également, que « tout retard dans l'extinction de toutes les poursuites judiciaires et administratives contre nos représentants mettra en cause la présente année pédagogique et compromettra à coup sûr la prochaine rentrée universitaire ». Les enseignants se déclarent toutefois prêts à tous les sacrifices pour garantir les conditions adéquates, en collaboration avec les étudiants et dans les cadres légaux comme les CPC pour assurer les examens après la satisfaction de leurs revendications. Ils estiment à ce propos que l'ouverture immédiate de négociations franches et loyales est possible « conformément à la disponibilité annoncée par le ministre d'ouvrir un dialogue avec les concernés ».