-Libye : Le Premier ministre libyen, Abdallah Al Theni, a annoncé hier dans un communiqué qu'il démissionnait de son poste, après avoir été victime, selon lui, d'une attaque armée la veille. Dénonçant une «attaque traître» contre lui et sa famille, Abdallah Al Theni a rejeté sa confirmation par le Parlement comme chef de gouvernement, tout en assurant qu'il continuerait à gérer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau Premier ministre. «Je n'accepte pas que les Libyens s'entretuent à cause de ce poste» de Premier ministre, a-t-il ajouté, affirmant que l'attaque dont il a été la cible a terrorisé les habitants d'un quartier résidentiel et «a mis la vie de certains d'entre eux en danger». Dans le communiqué adressé au Congrès général national (CGN, Parlement), M. Al Theni n'a pas donné plus de détails sur l'attaque. -Centrafrique : L'Union africaine (UA) a salué l'adoption jeudi par le Conseil de sécurité d'une résolution autorisant le déploiement de 12 000 Casques bleus en Centrafrique. La création de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca) marquera une nouvelle étape dans les efforts de la communauté internationale visant à aider le pays à surmonter les multiples défis auxquels il est confronté, a estimé l'UA dans un communiqué publié samedi. La Minusca aura pour objectifs la protection des civils et des convois humanitaires, le maintien de l'ordre, le soutien à la transition politique et le respect des droits de l'homme. L'organisation panafricaine a exprimé son engagement à œuvrer conjointement avec l'ONU pour assurer une transition harmonieuse de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous une conduite africaine (Misca) à la Minusca, prévue le 15 septembre prochain. -Guinée-bissau : Les électeurs de Guinée-Bissau ont commencé, hier, à voter pour une présidentielle et des législatives dont ils espèrent qu'elles permettront de tourner la page des coups d'Etat dont le dernier date d'il y a tout juste deux ans. Ces scrutins, dans un pays miné par la violence politico-militaire et la pauvreté qui ont facilité sa transformation en plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l'Ouest, auraient dû avoir lieu un an après le énième putsch du 12 avril 2012 mais ont été maintes fois reportés. Le putsch, mené par le chef de l'armée, le général Antonio Injai, avait interrompu des élections générales entre les deux tours en renversant le régime du Premier ministre, Carlos Gomes Junior. Les fortes pressions des partenaires étrangers de la Guinée-Bissau, en particulier de ses voisins ouest-africains, pour que les élections se tiennent enfin, ont fini par payer. Treize candidats se présentent à la présidentielle et ceux de 15 partis aux législatives. -Afghanistan : L'ancien ministre des Affaires étrangères, Abdullah Abdullah, arrive en tête de l'élection présidentielle en Afghanistan, selon des résultats préliminaires annoncés hier par la Commission électorale indépendante (IEC). «Aujourd'hui nous annonçons les résultats partiels de 26 provinces avec 10% des votes comptabilisés, qui incluent (des provinces) du nord, sud, est et ouest de Kaboul», a déclaré Yousuf Nuristani, chef de l'IEC. «Sur 500 000 bulletins de votes de 26 provinces, le Dr Abdullah arrive en tête avec 41,9% des voix, Ashraf Ghani a obtenu 37,6% et arrive en deuxième position et Zalmai Rassoul, avec 9,8%, arrive à la troisième place», a-t-il précisé. Les Afghans ont voté nombreux le 5 avril et sans incident majeur, malgré les menaces d'attaques des taliban, pour désigner le successeur du président Hamid Karzaï à quelques mois du retrait des soldats de l'OTAN. Huit candidats étaient en lice pour succéder à M. Karzaï.