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Tizi Ouzou : Le spectre de l'abstention plane sur la présidentielle
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Publié dans El Watan le 17 - 04 - 2014

La tendance est vers le rejet de l'élection d'aujourd'hui l Citoyens, militants politiques et étudiants, entre autres, convergent pratiquement tous vers le boycott de cette échéance électorale.
Rien ne donnait l'impression, hier, que l'on était à la veille d'un rendez-vous électoral dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le scrutin d'aujourd'hui suscite une indifférence remarquable de la population, notamment au centre-ville de la capitale du Djurdjura où les tableaux d'affichage sont «dénudés» de posters de candidats, arrachés souvent quelques minutes seulement après leurs affichages. Les citoyens ont, semble-t-il, la tête ailleurs. «Je ne vais pas voter parce que je ne crois aucunement en ce scrutin. C'est un scénario orchestré sans scrupule par des gens qui veulent assurer leur pérennité à la tête du régime», fulmine un père de famille qui rappelle les actions de protestation organisées durant la campagne contre la venue des représentants du président-candidat en Kabylie.
«Chez nous, le citoyen a choisi le rejet de ce scrutin. Vous avez vu les manifestations contre la venue des hommes de campagne de Bouteflika en Kabylie d'où ils ont été chassés», ajoute-t-il. La tendance est en somme vers le rejet pur et simple de l'élection d'aujourd'hui. Les citoyens, des militants politiques et des étudiants, entre autres, convergent pratiquement tous sur le boycott de cette échéance électorale. Justement, en ce sens il faut rappeler la grandiose marche qui a drainé des milliers de personnes, mardi dernier, dans la ville de Tizi Ouzou, appelant la population à tourner le dos au scrutin d'aujourd'hui.
L'action initiée par le RCD a enregistré une mobilisation magistrale en mesure de donner plus de tonus aux appels lancés par les partisans du boycott. Ces derniers réinvestissent un terrain délaissé par les représentants des candidats qui ont mené une campagne quasiment en catimini. «On n'a pas vu de campagne, à l'exception de deux candidats qui se sont déplacés avec une assistance dans les bagages. L'affichage se fait la nuit par des gens payés à coups de millions et qui n'iront même pas voter le jour du vote», clame un jeune étudiant qui s'est fait arrêté, avec des dizaines d'autres, lors de la manifestation de protestation contre le meeting de Sellal à Tizi Ouzou. «Les représentants des autres candidats ont brillé par leur absence durant toute la campagne tandis que ceux du président-candidat ont eu vraiment beaucoup de peines à organiser leurs meetings, surtout dans les villages où la population s'élève contre la corruption et l'opportunisme», enchaîne un autre.
De nombreux citoyens ne croient en aucun cas au vote puisqu'il s'agit seulement, disent-ils, d'une formalité alors que le président, ajoutent-ils, est connu d'avance. «Qu'on cesse de prendre le citoyen pour un amnésique. C'est le même scénario qui se reproduit chaque fois à pareille occasion. Tout est préparé d'avance avec l'argent du pétrole dépensé à coup de milliards et sans compter», martèle-t-il d'un air blasé. Même atmosphère dans les autres importantes daïras de la wilaya où dans certaines localités on ne parle guère du scrutin d'aujourd'hui. «Ici, rien ne dit qu'il y a une élection : tout le monde est indifférent. Même la campagne à cet effet n'a pas eu lieu. Il y a juste une parlementaire, représentante de Bouteflika, qui est venue la semaine dernière pour tenir un meeting, mais elle a dû rebrousser chemin puisqu'elle s'est retrouvée toute seule dans la salle de cinéma vide où elle devait animer sa rencontre», nous raconte un citoyen de Tigzirt.
Par ailleurs, après la mobilisation de mardi dernier une autre action de rue est également attendue pour dimanche afin de dénoncer le scrutin d'aujourd'hui. Il s'agit de la marche à laquelle ont appelé des animateurs du MCB, dont d'anciens détenus d'avril 1980, pour célébrer le 34e anniversaire du Printemps berbère. «Les conditions dans lesquelles sont préparées cette élection ne sont pas de nature à favoriser l'expression de la souveraineté populaire dans un climat libre et serein. La pérennité du système rentier liberticide responsable d'un délitement sans précédent des institutions de l'Etat est sans conteste le seul objectif recherché par les tenants du pouvoir», estiment les initiateurs de cette action qui se veut un élan rassembleur des militants de toute la mouvance amazighe. Selon eux, l'élection présidentielle d'aujourd'hui «engage le pays dans de grandes incertitudes et menace par les enjeux du pouvoir qui se dessinent de porter atteinte au lien social qui fonde toute communauté politique».


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