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À Tizi Ouzou
Les espaces d'affichage demeurent vierges
Publié dans Liberté le 30 - 03 - 2014

Alors que la première semaine de campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain vient de s'achever, la wilaya de Tizi Ouzou n'a enregistré, jusqu'à vendredi soir, aucune activité politique de nature à rappeler au citoyen qu'une échéance politique aussi importante se tiendra dans deux semaines.
À travers les rues de la ville de Tizi Ouzou, seuls les espaces d'affichage repeints à neuf sur les murs et répartis en six cases, pour la plupart encore vierges, rappellent que l'on est en pleine campagne électorale. Au bout de six jours de campagne, uniquement quelques posters d'Ali Benflis et de Bouteflika sont placardés sur les murs, souvent en dehors des sites d'affichage, par des "mains" qui agissent de nuit, à la sauvette. Dans les quartiers généraux des candidats en lice, l'on active presque à portes fermées. À l'intérieur de ces sièges, l'ambiance est toujours timide. C'est le cas dans les villas chèrement louées pour les campagnes de Bouteflika et de Benflis, les deux candidats pourtant les plus en vue de ce scrutin. Leurs sièges n'offrent presque pas de signes extérieurs quant à l'activité qu'ils abritent.
Pourtant, les promesses d'ouvrir des permanences électorales sont légion. Pour les autres candidats en lice, même les sièges de campagne demeurent inconnus du public. À l'intérieur, la présence humaine se fait rare. L'activité encore moins. S'agissant des sorties publiques, les six candidats ont tous réussi à obtenir la même mention "néant" dans leur bilan d'activité de cette première semaine de campagne. Aucun meeting n'a été organisé durant toute cette première semaine à travers le territoire de la wilaya. Connu habituellement pour être un haut lieu d'ébullition partisane, terrain d'exercice et de confrontation politiques par excellence à l'approche de chaque échéance d'importance, le chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou ne semble, cette fois-ci, pas décidé à régler son horloge à l'heure de la campagne. Hormis les rassemblements des étudiants contre un 4e mandat pour Bouteflika, le citoyen lambda semble profondément désintéressé. Blasé et désabusé. Bien qu'elle soit connue depuis belle lurette pour tourner le dos à l'urne, cette région se montre, toutefois, toujours mobilisée plusieurs mois avant des échéances électorales importantes. Ce n'est plus le cas à deux semaines seulement de ce prochain scrutin.
"Les jeux sont faits d'avance et les discours des candidats sonnent le déjà-entendu", répète-t-on à tout coin de rue à Tizi Ouzou. À ce discours ambiant qui n'est, à vrai dire, pas le propre de cette région, s'ajoutent les positions de boycott et de ni-ni prises par les acteurs politiques les mieux implantés dans la région, à savoir le RCD et le FFS. Conscients donc de la difficulté de faire face à un terrain aussi hostile, les soutiens locaux préfèrent attendre la venue de leurs "grosses pointures" pour se lancer dans la campagne. Des grosses pointures qui peinent, eux déjà, à remplir les salles ailleurs, mais qui ne comptent, toutefois, pas zapper la wilaya de Tizi Ouzou de leur agenda de campagne. C'est le cas d'Ali Benflis qui a été le premier à devoir se rendre, hier samedi, à Tizi Ouzou, pour animer un meeting. Dans la même journée, l'ancien ministre, Abdelkrim Harchaoui, devait animer un meeting pour le compte de Bouteflika à Draâ-Ben-Khedda. Aujourd'hui, c'est le candidat Abdelaziz Belaïd qui est attendu à Tizi Ouzou. Amara Benyounès et Amar Ghoul devraient animer un meeting le 1er avril dans la même capitale du Djurdjura au profit de l'impotent et absent candidat Bouteflika. Sellal, quant à lui, est prévu le 6 avril, alors qu'Ahmed Ouyahia devra battre le rappel de ses troupes, si toujours troupes il y a, le 12 avril prochain dans cette même région qu'il a récemment provoquée en déclarant que tamazight est constitutionnalisée grâce à Bouteflika et non pas grâce à Massinissa. Les autres candidats en lice n'ont toujours pas annoncé leur sortie à Tizi Ouzou. Cette mobilisation réussira-t-elle à faire voter la Kabylie le 17 avril ? Aux yeux de la population locale, même le résultat de l'urne n'est plus un indice sûr.
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