Des habitants résidant dans les quartiers périphériques nous ont avoué qu'ils reçoivent rarement le précieux liquide. Il y en a qui attendent la « clémence » du robinet pendant presque une semaine. A Aïn Beïda, le phénomène ne date pas d'hier. La ville a toujours manqué d'eau et ce, malgré son approvisionnement à partir du barrage de Aïn Dalia de Souk Ahras. Aïn Beïda, qui compte sans doute plus de 200 000 âmes, ressent le besoin en eau plus que nulle part ailleurs dans la région.