Le commerce informel, que l'on croyait éradiqué à jamais à Sidi Bel Abbès, a, décidément, tendance à renaître insidieusement de ses cendres. Même s'il est loin d'atteindre les proportions alarmantes d'un passé récent, le phénomène, qui a ressurgi depuis quelque temps déjà, se manifeste le plus souvent dans des espaces relativement moins exposés à la vue de l'autorité publique. La parade n'a cependant pas été fructueuse puisque les éléments de la sûreté ont pu saisir, en avril dernier, plus de quatre tonnes de marchandises composées essentiellement de fruits et légumes et un lot de 1 626 tablettes de chocolat exposées dans des espaces publics squattés, çà et là, par des vendeurs informels. Comme de coutume, les produits confisqués ont été remis aux services sociaux à l'instar de l'hospice des personnes âgées de la ville de Sidi Bel Abbès.