L'industriel algérien, Mohamed Laïd Benamor, a officiellement lancé, hier à partir de Constantine, sa candidature à la présidence de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). Devant un parterre de présidents et de représentants des chambres de commerce et d'industrie (CCI) de l'Est, le patron du groupe Benamor a fait part de sa décision de briguer la présidence de la CACI, dont les élections sont prévues le 12 juin à Alger. Une décision qu'il est loin d'avoir pris à la légère ou sur un coup de tête, affirme-t-il aux présents, affichant d'emblée son ambition de «faire de la chambre de commerce une institution forte, centrée sur sa mission principale, c'est-à-dire représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de service auprès des pouvoirs publics». Décidé visiblement à «révolutionner» la CACI, l'orateur a exprimé, à ce titre, sa volonté de guider cette institution vers une «vraie modernisation pour être en phase avec les exigences de la dynamique de développement que connaît notre pays». Il citera, en ce sens, trois grands dossiers qui constituent, selon lui, une priorité absolue. Il s'agit de la relance de l'industrie, l'amélioration du climat des affaires, l'appui et le conseil aux entreprises. Trois grands dossiers, trois «chantiers» qui auront, de l'avis du patron du groupe Benamor, «une incidence sur la vie des entreprises». Pour ce faire, le candidat à la présidence de la CACI souhaite impliquer les régions, de la plus petite à la plus grande, car, soutient-il, «notre dynamisme doit concerner 48 wilayas». Dans la perspective de redonner un second souffle à la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, Mohamed Laïd Benamor n'exclut pas également de consacrer une «place particulière» aux jeunes entrepreneurs en les impliquant dans les activités de la chambre et en les appuyant par des actions de conseil et d'accompagnement. Outre cela, il s'est assigné comme obligation de respecter le consommateur et, partant, gagner sa confiance, mais aussi de respecter les règles du marché et mettre un terme à «certaines pratiques qui ternissent l'image de nos entreprises». Enfin, l'industriel s'est engagé à faire un bilan d'étape annuel. A la fin de son allocution, les différents intervenants ont unanimement affiché leur soutien indéfectible à la candidature de M. Benamor pour la présidence de la CACI.