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Célébration du 60e festival de théâtre
Avignon Quand Bartabas ressuscite Zingaro
Publié dans El Watan le 06 - 07 - 2006

Débutants, amateurs, professionnels ou simples saltimbanques, tout le monde vient exhiber son talent de narrateur, d'acteur, de comédien ou de jongleur. En plus des nouveautés théâtrales présentées, comme chaque année durant ce festival, de nombreux grands classiques sont également revisités.
A l'image de Molière, de Racine, de Kafka ou de Samuel Becket dont les œuvres continuent à inspirer des générations entières de scénaristes. Lancé pour la première fois en 1947 par une exposition d'art contemporain qui a réuni Picasso, Braque et Matisse, le Festival d'Avignon a permis de donner un souffle nouveau à l'art théâtral français. « Il n'a cessé de se transformer tout en restant fidèle à l'esprit d'origine : un lieu où le théâtre s'invente, dialogue avec les autres arts et s'ouvre à un large public », expliquent Hortense Archambault et Vincent Baudriller, ses deux directeurs. Alors que les deux dernières éditions étaient entachées de polémiques à cause du bras de fer entre les intermittents du spectacle qui dénoncent la précarité de leur statut et le ministère de la Culture, « l'édition de cette année sera, du point de vue de ses promoteurs, l'occasion de revisiter une histoire longue de 60 ans et réfléchir pendant 3 jours de rencontres et débats publics avec des artistes, des témoins et des chercheurs, à ce qu'elle peut aujourd'hui nous raconter. Le tout dans une ambiance festive, artistiques et sereine. »
Zingaro est d'abord une compagnie multiethnique
Près d'un million de personnes sont attendues à Avignon. Un vrai rush qui fait fuir les habitants habituels de la ville qui s'empressent de louer maisons, appartements et caves à des prix à vous faire tourner la tête. Pourtant, malgré la cherté des loyers et de la vie quotidienne, les artistes ne peuvent laisser une telle occasion leur échapper. Ils espèrent surtout être découverts par des producteurs qui les feraient tourner dans toute la France et tout au long de l'année. « C'est ici où réside la magie du Festival d'Avignon, confie Patrick Gardel, directeur d'un petit théâtre à Marseille. Les gens viennent souvent en petits amateurs, sans réelles conditions de travail. Mais, parfois, ils repartent avec de gros contrats plein les poches. » Et d'ajouter : « A Avignon, tout le monde est libre de s'exprimer et de montrer ce qu'il sait faire. Et si l'artiste n'a pas souvent les moyens de montrer son talent dans des salles climatisées et connues du grand public, il peut le faire sur les places publiques, les trottoirs et même sur les parkings réservés aux voitures. » Cette année, le festival d'Avignon rend hommage à un groupe d'artistes et écrivains ayant marqué leur époque. On peut citer, entre autres, Henri Michaux, poète et peintre français, d'origine belge et un des maîtres de la peinture surréaliste, Marguerite Duras, à travers ses deux pièces Pluie d'été et Hiroshima mon amour ou le Hollandais Jeroen Brouwers par le biais de son livre Rouge décanté. Mais ce sont les chevaux qui risquent d'attirer le plus de monde lors de ce festival. Ainsi, l'initiateur du théâtre équestre français Bartabas viendra présenter son dernier spectacle intitulé Battuta Zingaro, du nom d'un de ses meilleurs chevaux mort au cours d'un spectacle à New York en 1999. Depuis, la compagnie de théâtre porte le nom de la bête. Un décor dont les acteurs principaux ne sont autres que les chevaux. Des montures qui obéissent au doigt et à l'œil à leur maître incontesté, Bartabas. Des moments de dialogues intenses et magiques entre le comédien dresseur et ses bêtes, à qui il fait faire de fabuleuses choses sur scène. Mais ce n'est pas uniquement une aventure artistique, elle est aussi d'ordre humaine. Car zingaro est d'abord une compagnie multiethnique. Les gens qui la composent ont le goût de la rencontre, de l'hospitalité et de l'échange. Tous, avec leurs remarquables chevaux et pleins d'intelligence, ont comme envie d'absorber d'autres cultures et d'autres traditions. Ainsi, après la Bulgarie, la Chine, l'Inde, le Tibet et beaucoup de pays d'Europe, Bartabas qui officie dans une écurie à Aubervilliers (banlieue parisienne), donne, chaque matin à 5h30 à la carrière de Boulbon, l'un des lieux mythiques de la ville d'Avignon, rendez-vous aux amoureux des beaux gestes animaliers. C'est là où il travaillera son cheval, à la vitesse du son et du rythme infernal scandé par des musiciens survoltés. Un spectacle à voir à tout prix…


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