L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) annonce la réduction des prix des fruits et légumes à partir d'aujourd'hui. Intervenant lors d'une conférence de presse animée hier à Alger, le porte-parole du syndicat, Tahar Boulenouar, indique que «les mandataires, grossistes, agriculteurs et paysans vont garantir l'approvisionnement des marchés et ce, quotidiennement». Par ailleurs, l'UGCAA estime que depuis le début du Ramadhan, il a été constaté le retour des étals de l'informel. «En raison du manque d'espaces de commerce et du déficit en marchés de proximité, l'informel a augmenté de 20% depuis le début du Ramadhan.» Les raisons de la prolifération de l'informel diffèrent selon les régions, observe le syndicat. «Les espaces destinés à la vente sont insuffisants. Il faudrait créer plus de marchés de proximité», souhaite l'UGCAA. Plusieurs produits alimentaires sont vendus à travers le circuit informel : fruits et légumes frais, fruits secs, jus…. «Le plus dangereux est que ces articles sont exposés toute la journée au soleil», avertit M. Boulenouar. Et d'ajouter : «L'informel ne concerne pas seulement les produits alimentaires, mais aussi les cosmétiques, qui sont d'une piètre qualité, et les vêtements.» Par ailleurs, le porte-parole de l'UGCAA a commenté les déclarations du ministre du Commerce sur le programme de contrôle. «Il est impossible de contrôler sans lancer en parallèle un plan d'éradication des marchés informels où des produits périmés peuvent être vendus. Cette décision n'a aucun sens si l'informel continue d'exister», explique-t-il. Sur un autre point, M. Boulenouar souligne que «les commerçants ne sont pas responsables de la hausse des prix de quelques produits». «Le marché répond à la logique de l'offre et de la demande. Prenez l'exemple de l'oignon, dont le prix a baissé à 20 DA, car il y a une bonne production», a-t-il indiqué.