L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) publiera, trois jours avant le Ramadhan, les prix des fruits et légumes appliqués dans les marchés de gros. Tous les détails seront contenus dans un communiqué destiné à l'ensemble des médias nationaux. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) publiera, trois jours avant le Ramadhan, les prix des fruits et légumes appliqués dans les marchés de gros. Tous les détails seront contenus dans un communiqué destiné à l'ensemble des médias nationaux. Cette initiative est la première du genre depuis la création de l'Union. L'annonce a été faite hier par son secrétaire général, Boulenouar, lors d'une conférence de presse animée à Alger. Le président de la commission nationale des marchands de fruits et légumes de l'UGCAA, Farid Touami a indiqué que son organisation voudrait informer le consommateur sur les prix réels des produits proposés par les grossistes. «Et c'est au client de faire la différence. Il s'agit aussi de freiner la spéculation», a souligné M Boulenouar. Les représentants des commerçants ont ainsi estimé qu'il n'y a aucune raison justifiant l'augmentation des prix des fruits et légumes. Selon M. Touami, les fruits et légumes sont disponibles en quantité largement suffisante. Leur abondance dans les marchés de la Mitidja et de la wilaya de Sétif prouve que la production ne fait nullement défaut. Il reproche aux autorités locales le manque flagrant, pour ne pas dire l'absence, de marchés de proximité au niveau de chaque commune pour contenir toute la marchandise dont 30% ne parviennent pas aux consommateurs et pourrissent au niveau des marchés de gros. Ce qui crée le déséquilibre entre l'offre et la demande. En prévision du mois sacré, le commissionnaire propose l'aménagement des impasses et des ruelles au niveau des communes en marchés de proximité. COMBATTRE L'INFORMEL Les membres de l'UGCAA insistent sur la nécessité de freiner le marché informel qui gangrène l'économie nationale. Regroupant 1.220.000 de commerçants, l'Union impute la débandade qui règne dans nos marchés à la prolifération, en toute impunité, du commerce informel. Selon M. Boulenouar, la responsabilité n'incombe pas seulement au département du Commerce. C'est l'affaire de tous, à commencer par le consommateur. Le conférencier rappelle que 60% des cigarettes commercialisées sont contrefaites. 50% des produits cosmétiques le sont aussi. Dans ce même contexte, le SG de l'UGCAA atteste que 90% des produits périmés ou non-conformes aux normes de production sont récupérés par le marché informel. Selon une étude d'évaluation, l'incidence financière du marché informel s'élèverait à 800 milliards DA par an. Les commerçants demandent aux autorités concernées et en prévision de l'élaboration de la loi de finances 2010, de réviser le système fiscal, soulignant que 55% des recettes des impôts proviennent du secteur privé, les commerçants en premier lieu. OUVERTURE DES COMMERCES, LE SAMEDI L'institution, à partir du 14 de ce mois, du nouveau week-end ne pose aucun problème pour les commerçants affiliés à l'UGCAA, étant donné l'apport bénéfique de ce changement au profit de l'économie nationale. 90% d'entre eux ouvriront leurs locaux le samedi, jour désormais de repos.