A l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement (MATE), un atelier régional de formation et d'information a été organisé, ces dernières 48 heures, à Annaba. Il a regroupé les directeurs de l'environnement, des forêts, de hydraulique, de l'urbanisme et de la construction de différentes régions du pays ainsi que des spécialistes dans l'étude des risques et catastrophes naturelles en Algérie. La rencontre a été ouverte par le wali de Annaba. Y ont également assisté la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le directeur national du Projet Pnud-Mate d'Appui en renforcement des capacités nationales pour l'analyse des facteurs de vulnérabilité liés aux risques et catastrophes naturelles et de consultants spécialisés. Selon plusieurs participants, le projet en question vise à répondre à la problématique des risques sismiques et géologiques, des inondations, des feux de forêt... Ce sont là les principaux aspects abordés par les trois ateliers thématiques mis en place. Assistés de consultants spécialisés, les animateurs de ces ateliers avaient pour mission de déterminer des actions contribuant à la protection ou à la réhabilitation de l'environnement. Il s'agit, notamment, de la constitution d'une base documentaire à différentes échelles, l'analyse des données historiques et la carte informative des phénomènes naturels et de la qualification et la cartographie des aléas. Tout un arsenal auquel s'ajoute l'élaboration d'une classification de la sismicité en quatre dimensions (négligeable, faible, moyenne et élevée) à même de constituer les éléments nécessaires pour l'élaboration d'un Programme de protection risques (PPR). C'est dire l'intéressement qu'accorde le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement aux recommandations retenues à l'issue des travaux des 3 ateliers. Bien que les interventions et les communications soient techniques, elles ont pour finalité l'élaboration d'une démarche fiable et viable tendant à mieux maîtriser les facteurs de vulnérabilité liés aux risques et catastrophes naturelles dans notre pays. Une démarche qui s'est déjà traduite par la poursuite des opérations engagées sur le long terme par le MATE en matière d'assainissement, du traitement des déchets, des eaux et des feux de forêt, de gestion des espaces sensibles, de développement et d'aménagement des cours d'eau ainsi que de la protection des paysages. Signalons que cette rencontre régionale mais d'envergure nationale s'est tenue en l'absence des représentants de l'Association nationale pour la protection de l'environnement et de lutte contre la pollution (ANPEP).